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Marseille : face à l’insécurité, les résidences fermées se multiplient pour se protéger des cambriolages et des incivilités

Stéphane Burgatt . 1 min
Face à l’insécurité, les résidences fermées marseillaises se multiplient pour se protéger des cambriolages et des incivilités.
Face à l’insécurité, les résidences fermées marseillaises se multiplient pour se protéger des cambriolages et des incivilités. © Miguel MEDINA / AFP

Face à la montée des incivilités, des cambriolages et de l’implantation de points de deal, un nombre croissant de copropriétés marseillaises choisissent de se barricader. Portails, digicodes et fermetures partielles deviennent la règle, au grand soulagement de certains habitants mais au prix de polémiques dans les quartiers concernés.

La tentation de se barricader pour échapper aux incivilités et à la délinquance. À Marseille, près d’un tiers des résidences seraient totalement ou partiellement fermées (juste ouvertes en journée).

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Si ces décisions peuvent faire polémique dans certains quartiers où les habitants doivent faire des détours, les propriétaires qui veulent échapper aux cambriolages comme aux deals n’ont aucun regret d’avoir fait ce choix.

Autrefois ouvert, l’accès à la cité des Chutes-Lavie est désormais fermé. Si cette décision fait polémique dans le voisinage, les copropriétaires comme Lucien sont sûrs de leur choix.

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"Quand on voit que les dealers s’installent dans toutes les cités, on a peur. Il y a eu de l’insécurité. J’ai un monsieur assez âgé qui habite dans la cité. Il a subi, lui, sur cinq ou six ans, à peu près sept ou huit cambriolages. On a eu un home-jacking. On peut se prémunir pour assurer notre sécurité", affirme-t-il.

La menace n’est jamais loin

Les résidences fermées ne concernent plus seulement les quartiers huppés : aux Campanules, un temps menacées par l’implantation de deals, les habitants respirent à nouveau. 

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"Pour la barrière, il faut désormais avoir la clé. Depuis, ils ne viennent plus. Parfois, ils étaient installés même avec les canapés et ils faisaient l’apéro", explique un riverain.

Même si la menace n’est jamais loin, selon le voisinage : "Il y a des gens extérieurs à la résidence qui essayent de rentrer de force. Peut-être, justement, pour vendre de la drogue ou quelque chose comme ça."

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Outre les incivilités et la délinquance, les copropriétaires justifient cet investissement pour échapper aux nuisances du quotidien, comme le stationnement sauvage.