Les actions coup de poing sont de plus en plus nombreuses 2:33
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Deux opérations coup de poing ont eu lieu mercredi à Munich et à Londres contre des entreprises accusées de trop polluer. Axel de Tarlé se penche jeudi dans le Monde bouge sur ces activistes du climat qui se radicaliseraient de plus en plus.

L'entreprise Siemens se retrouve sous le feu des critiques de défenseurs de l'environnement pour avoir signé un contrat en Australie, d'un montant de 18 millions d'euros, soit 0,02% de son chiffre d'affaires. L'objet de ce contrat : fournir du matériel ferroviaire pour une ligne de chemin de fer qui mène à une mine de charbon. La direction du groupe tenait mercredi à Munich une assemblée générale qui a été perturbée par une centaine de militants pour le climat.

Des actions qui se multiplient

Au même moment, à Londres, le siège du groupe pétrolier BP était bloqué par des activistes. L'immeuble, situé en plein cœur de Londres, a dû être fermé. C'était le cadeau de bienvenue du nouveau patron tout juste arrivé à la tête du groupe.

Les actions de ce genre sont de plus en plus nombreuses. Le journal anglais The Guardian refuse désormais toute publicité émanant d'un groupe pétrolier. On se souvient que l'an dernier, Anne Hidalgo avait été critiquée pour avoir refusé Total comme sponsor aux Jeux Olympiques de Paris 2024.

Il y a quelques semaines, le patron du groupe Total expliquait qu'on ne pouvait pas se passer des énergies fossiles du jour au lendemain. Ce discours rationaliste est de moins en moins audible auprès de toute une frange d'activistes, dont les actions comme la pensée seraient en voie de radicalisation.