Bruno Retailleau 1:23
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Ariel Guez , modifié à
Invité du Grand Rendez-vous sur Europe 1, Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains au Sénat, est revenu sur la gestion de la crise sanitaire et économique liée au coronavirus en France. Interrogé sur la gestion des stocks de masques, il juge certaines polémiques "secondaires", et estime que le ministre de la Santé a "trompé les Français". 
INTERVIEW

Où sont les masques ? De nombreux soignants qui en manquent depuis des semaines se désolent que la grande distribution puisse, dès lundi, vendre des millions de masques de protection contre le coronavirus. Au micro d'Europe 1, Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains au Sénat, a considéré que cette polémique renvoyait à "la mascarade sur les masques". "Je pense qu'il n'y a pas de stocks", estime-t-il, rappelant que l'État a  "la capacité de connaître l'état des stocks très précisément"

"On a justifié simplement qu’on n’avait pas de masques"

"Le vrai problème est que les pharmaciens n'avaient pas de masques à vendre ou à distribuer aux personnels soignants. Le scandale, il est là. Il ne faut pas chercher à faire des polémiques qui sont pour moi totalement secondaires", explique-t-il.  

"Le problème ça a été la gestion des masques", réaffirme-t-il. "Et quand j'entends Olivier Véran dire que le port du masque ne saurait remplacer les mesures barrières, il se trompe et il a trompé les Français", a déclaré Bruno Retailleau sur Europe 1. "On a justifié simplement qu’on n’avait pas de masques et qu'on avait été infoutus de prévoir par rapport aux stocks", dit-il. 

 

"On ne peut pas non plus se cacher derrière des soi-disants avis scientifiques qui auraient évolué, je suis désolé ! D'ailleurs, quand vous prenez deux avis scientifiques, ils sont souvent différents", a-t-il conclu.