Sibeth Ndiaye 3:11
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Céline Brégand , modifié à
Alors que le ministère de la Santé a annoncé mercredi la mort à Paris du premier Français infecté par le coronavirus et que les élections municipales de Paris doivent se tenir les 15 et 22 mars prochains, Sibeth Ndiaye, la porte-parole du gouvernement, a déclaré sur Europe 1 jeudi qu'un report des municipales n'était pas envisagé.
INTERVIEW

Alors que l'échéance des élections municipales de Paris approche, le ministère de la Santé a annoncé mercredi la mort à Paris du premier Français infecté par le coronavirus. "Compte tenu des données à notre portée aujourd'hui, nous n'envisageons pas d'empêcher les élections municipales", a déclaré Sibeth Ndiaye, la porte-parole du gouvernement, sur Europe 1 jeudi. "Dans aucune des réunions ministérielles qui concernent le coronavirus, la question ne s'est posée d'annuler les élections municipales", a-t-elle ajouté.

"On dispose de plans qui permettent de réagir en cas de pandémie ou d'épidémie en France"

Quant à savoir si Paris pourrait être partiellement ou totalement confinée en cas d'épidémie, la porte-parole du gouvernement n'a pas voulu répondre directement, mais laisse entendre que tous les scénarios sont envisagés. "Évidemment, on dispose de plans qui permettent de réagir en cas de pandémie ou d'épidémie en France. Jusqu'à maintenant, on essaie de faire en sorte que le virus ne se propage pas : c'est la raison pour laquelle on confine des gens et on invite les gens infectés à séjourner à l'hôpital", a-t-elle souligné. Jusqu'à présent, la France compte 18 cas avérés de contaminations au coronavirus, dont douze sont guéris, et deux ont succombé.

"Si nous basculions en situation épidémique, on ferait en sorte que les cas les plus simples restent à la maison pour être soignés chez eux et que les plus graves aillent à l'hôpital", a assuré la porte-parole du gouvernement. Sibeth Ndiaye a rappelé que la situation était évolutive sur le plan français et le plan international. "C'est la raison pour laquelle on doit avoir des mesures qui tiennent pour maintenant mais ces mesures peuvent évoluer dans le temps", a-t-elle ajouté. "En anticipation, on prend un certain nombre de mesures, on arme les hôpitaux, on donne des informations aux 800.000 professionnels de santé. On fait en sorte que le système de santé français soit prêt à toutes les éventualités."