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Louise Sallé
Lycéens et étudiants ont battu des records de mobilisation ce jeudi 23 mars contre la réforme des retraites. Débarrassés des épreuves de spécialités du baccalauréat, ou révoltés contre l’usage du 49.3, ils ont défilé en nombre dans les cortèges aux côtés des syndicats, de quoi solidifier le mouvement contestataire.

L’ampleur de cette contestation est évidemment difficile à quantifier. Car comme pour la population générale, syndicats et gouvernement ont des chiffres très différents. Néanmoins, toutes les données confirment que la mobilisation des jeunes n’a jamais été aussi massive que ce jeudi 23 mars depuis le début du mouvement contre la réforme des retraites. Ainsi, d’après le syndicat étudiant l’Unef, ils étaient 500.000 à battre le pavé dans toute la France, dont 150.000 à Paris. Selon le ministère de l’Intérieur, en revanche, ils n’étaient que 16.000… Un nombre tout de même supérieur aux précédentes mobilisations. 

Plus d’une centaine de lycées perturbés 

D’après le ministère de l’Éducation, plus d’une centaine de lycées ont connu des incidents : blocages, rassemblements, feux de poubelles ou même coupures de courant. Et des universités qui n’avaient, jusqu’ici, jamais pris part à la contestation, ont été bloquées telles que la faculté de droit d’Assas à Paris, ou l’école d’ingénieurs Insa à Toulouse. Le syndicat étudiant L’Alternative a en tout recensé 80 établissements de l’enseignement supérieur mobilisés ce jeudi 23 mars.