Publicité
Publicité

Pour Aurore Bergé, «la dignité humaine est totalement contraire à la question de la GPA»

Romain Rouillard . 1 min

Au micro de Sonia Mabrouk ce lundi matin, Aurore Bergé a répondu à la proposition de Gabriel Attal d'amorcer un travail de réflexion pour une possible légalisation de la GPA. La ministre chargée de la Lutte contre la discrimination a réaffirmé sa vive opposition à un tel projet.

En cette rentrée politique, qui s'annonce déjà explosive pour la majorité présidentielle, Gabriel Attal a jeté un petit pavé dans la marre en fin de semaine dernière. Le patron des députés Renaissance souhaite lancer un travail de réflexion en vue d'aboutir à une possible légalisation de la gestation pour autrui (GPA). Même si l'ancien Premier ministre évoque une "GPA éthique" - précisant que ces "questions de société" ne peuvent être tranchées "qu’à l’occasion d’une élection présidentielle" - il a provoqué quelques divisions au sein de son camp et recontré la vive opposition d'Aurore Bergé

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Invitée de La Grande interview d'Europe 1 et CNews ce lundi matin, la ministre chargée de la Lutte contre les discriminations considère que "le corps des femmes, la dignité des femmes et la dignité humaine est totalement contraire à la question la gestion pour autrui". 

Une désapprobation de longue date 

Si elle ne remet pas en cause le "désir puissant d'enfant qui peut exister" et comprend "la douleur de celles et ceux qui n'arrivent pas à être parents", elle met en garde : "Je ne souhaite pas que, pour répondre à ce désir sincère d'enfant qui peut exister, on mette en balance la question du corps des femmes et de la dignité humaine". 

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Ce n'est pas la première fois qu'Aurore Bergé prend ses distances sur le sujet. En mai 2024, au micro de BFMTV, elle se disait "farouchement opposée" à la GPA, arguant que "tout ne se règle pas par contrat". Et dès 2019, lors du premier mandat d'Emmanuel Macron, elle assurait que la majorité était "contre la GPA" et que la position du gouvernement ne souffrait d'"aucune ambiguité".