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Passage à l’heure d’hiver : une heure de sommeil gagnée… mais un moral en berne

Yasmina Kattou
heure horloge
Changement d'heure © THOMAS COEX / AFP

Dans la nuit de samedi à dimanche, nous repasserons à l’heure d’hiver. Si ce changement offre une heure de sommeil supplémentaire, il marque aussi le retour des journées plus courtes et d’une luminosité réduite, qui peuvent affecter notre santé mentale et physique.

Chaque année, le passage à l’heure d’hiver perturbe notre organisme. Fatigue accrue, troubles du sommeil, difficultés de concentration… Ces symptômes touchent de nombreuses personnes pendant une dizaine de jours, parfois davantage. En cause : la diminution de l’exposition à la lumière naturelle, essentielle à notre rythme biologique. Sans lumière quotidienne, tout notre organisme est désynchronisé. La luminosité c’est un peu l’huile de moteur de notre voiture explique la psychiatre Isabelle Poirot, du CHU de Lille, également présidente de l’Institut national du sommeil.

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La lumière, un allié pour notre horloge biologique

La lumière du jour joue un rôle déterminant sur notre humeur et notre vigilance. "Elle permet de stopper les processus de sommeil et stimule la sécrétion de sérotonine, un neuromédiateur qui agit directement sur l’humeur. La luminosité agit enfin sur nos capacités d’éveil", détaille la spécialiste.


Pour limiter les effets du passage à l’heure d’hiver, les médecins recommandent de s’exposer chaque matin entre 15 et 30 minutes à la lumière naturelle, même par temps couvert. Les activités physiques en extérieur sont particulièrement bénéfiques. Enfin, pour aider votre horloge biologique à se recalibrer, adoptez des horaires réguliers de lever et de coucher, y compris le week-end.