C'est le grand jour, celui d'une levée progressive du confinement en France. Pour certains du moins. Pour d'autres, notamment ceux qui habitent en zone rouge, la date symbolique du 11 mai ne changera pas grand chose à leur quotidien. "Il n’y aura malheureusement pas de changements pour nous, on va continuer sur le même rythme que ces deux derniers mois...", souffle Sophia, mère de famille parisienne, au micro d'Europe 1.
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"Je n'ai pas plus de frustration que ça"
Pour elle et sa famille, c'est statu quo. D'abord parce qu'elle et son mari restent tous les deux en télétravail, et ce jusqu'à fin mai minimum. Ensuite parce que leurs trois enfants, âgés de 2 à 7 ans, ne sont pas prioritaires pour retourner en crèche et à l'école. "Moi, concrètement, je ne m’attendais pas vraiment à de grandes avancées parce qu’on est quand même en Ile-de-France donc en zone très rouge… Donc je n’ai pas plus de frustration que ça", explique Sophia.
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"J'ai envie de revoir mes copains..."
Son fils Kayin, en revanche, aurait bien voulu retrouver ses camarades de classe. "Je suis un peu triste, j’ai envie de revoir mes copains...", regrette-il. Les deux parents de Kayin ont aussi hâte de revoir leurs proches, mais préfèrent pour le moment rester prudents. De toute façon, disent-ils, leur vie sociale ne pourra vraiment reprendre que lorsque les bars et les restaurants rouvriront, une fois que le virus circulera moins.