Pape François 1:20
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Arthur Iosco, édité par Solène Delinger , modifié à
Ce samedi 25 décembre, à midi, le pape François va prononcer son message de Noël et adresser sa traditionnelle bénédiction urbi et orbi aux fidèles du monde entier. Le souverain pontife évoquera la pandémie, alors que des milliers de fidèles célèbrent Noël dans des conditions particulières, et il n'oubliera pas de parler des autres malheurs du monde, comme la crise migratoire et les guerres au Moyen-Orient.
DÉCRYPTAGE

Un message très attendu par tous les Catholiques à travers le monde. Ce midi, le pape François va adresser sa traditionnelle bénédiction urbi et orbi depuis la place Saint-Pierre, au Vatican. Le souverain pontife évoquera évidemment la pandémie, venue une nouvelle fois troubler le réveillon de Noël pour plusieurs milliers de fidèles. Mais, il n'oubliera pas de parler des autres malheurs du monde. Le pape s’adressera à des fidèles à travers le monde, soit en quarantaine, soit soumis à des mesures restrictives pour lutter contre le coronavirus.

Dans tous les cas, ces fidèles se retrouvent, encore cette année, dans des conditions particulières, du moins si on pense aux pays développés.

Le pape n'oubliera aucune situation dramatique

Mais, comme dans chacun de ses messages Urbi et Orbi, autrement dit à la ville et au monde, le pape François n’oubliera aucune situation dramatique : les guerres au Moyen-Orient, la pauvreté dans les pays africains, les droits de l'homme bafoués en Asie. 

Ne pas se laisser gagner par "l'individualisme" radical

Il n'oublie généralement personne, car il y a toujours les périphéries et les plus pauvres au cœur de l'attention du pape. Et cela, même s'il parle de pandémie. L’année dernière, par exemple, dans une Rome en quarantaine, il s'était réjoui de l'arrivée des vaccins, mais déjà, il avait prévenu que la vaccination soit rendue accessible à tous, sans exception.

Alors que, dans les pays occidentaux, les dirigeants incitent la population à faire la troisième dose, on se rappelle d'autres paroles de François : ne pas se laisser gagner par le virus de l'individualisme radical. Il avait demandé aux États et aux entreprises pharmaceutiques de promouvoir la coopération et non la concurrence.