Léon XIV «s'inscrit dans les pas du pape François mais n'a pas le même caractère», analyse Clémence Houdaille
Ce jeudi, les cardinaux électeurs ont élu le successeur du pape François. C'est le cardinal américain Robert Francis Prevost qui a été choisi et qui règnera sous le nom de Léon XIV. Clémence Houdaille, journaliste pour "La Croix", estime que le nouveau souverain pontife "s'inscrit dans les pas" de son prédécesseur, mais n'a pas le même caractère.
L'attente a pris fin ce jeudi après-midi. L'Église catholique a un nouveau souverain pontife en la personne du cardinal Robert Francis Prevost qui règnera durant son pontificat sous le nom de Léon XIV. Il devient, à 69 ans, le premier pape américain de l'Histoire.
Sur Europe 1, Clémence Houdaille, journaliste à La Croix, revient sur l'élection d'un homme qui est "quelqu'un qui dialogue, discute avec toutes les sensibilités". Selon elle, Léon XIV "s'inscrit dans les pas de François, et en même temps, il n'a pas le même caractère".
"Un des évêques d'Amérique latine qui a pris le plus à bras-le-corps cette question de la lutte contre les abus sexuels"
Plusieurs chantiers ont été évoqués lors des congrégations générales qui préparaient le conclave, donc le nouveau souverain pontife a un "cahier des charges" pour lequel "il a été élu". Selon Clémence Houdaille, les principaux chantiers de Léon XIV sont "la question de la paix, l'annonce de l'Évangile dans un monde très polarisé, il y a une question de la lutte contre les abus".
Sur ce dernier chantier, lorsqu'il était en charge au Pérou, "il a été un des évêques d'Amérique latine qui a pris le plus à bras-le-corps cette question de la lutte contre les abus sexuels", un sujet qui avait déjà "été affronté par Benoît XVI, par François et qu'il va poursuivre".
Enfin, Léon XIV devait répondre aux "attentes des fidèles sur les questions d'éthique familiale, des attentes diverses entre l'Occident et les Églises d'Afrique qui ne demandent pas du tout la même chose", conclut-elle.