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Frédéric Michel (à Nice), édité par Solène Leroux , modifié à
Les autorités préconisent les dépistages avant de rejoindre ses proches pour les fêtes, d'autant plus si vous avez été dans une situation à risque. Le message est passé, les Français se ruent sur les pharmacies, prises d'assaut comme à Nice où certains attendent de longues minutes avant de pouvoir se faire tester.
REPORTAGE

Des fêtes de fin d'année à nouveau marquées par la pandémie de Covid-19. Alors que la cinquième vague frappe la France depuis quelques semaines, il est recommandé de se faire tester avant de célébrer avec sa famille ou ses amis, tout particulièrement si l'on a un doute sur une contagion. Le message est bien passé, car il y a de longues files d'attente devant les laboratoires et les pharmacies en ce moment. Dans les Alpes-Maritimes, le taux d'incidence est de plus de 900 cas pour 100.000 habitants, et il y a foule devant plusieurs pharmacies niçoises aujourd'hui. 

Passer un Noël serein

Il n'est pas rare de voir des files d'attente déborder sur les trottoirs comme à la pharmacie Riviera, à deux pas de la gare. "Ça fait une heure pour un test PCR parce que je voyage demain en Italie pour les fêtes. C'est sûr qu'il faut le faire, mais c'est long", s'impatiente une femme qui cherche à faire un test. Un peu plus loin, un étudiant explique être "cas contact [sa] promo" : "Il y a huit cas du coup, bien obligé" de se faire tester. Une femme "très malade" cherche à se faire tester, car son "médecin [lui] demande de vérifier que ce ne soit pas le Covid".

Mais Hélène, elle, a décidé de se faire tester pour passer sereinement son Noël en famille. "J'ai décidé de me faire tester parce que c'est bientôt les fêtes de Noël, donc comme je vais revoir ma famille, je me suis dit que c'est mieux", détaille-t-elle au micro d'Europe 1. "Ça doit faire 15 minutes que je fais la queue, mais je prends mon mal en patience."

Une cadence folle

Depuis plusieurs jours, les officines et laboratoires sont pris d'assaut. "Il y a un rush, surtout en début de semaine, lundi, mardi et fin de semaine pour les départs aussi le week-end, c'est la folie", témoigne Abdelaziz, préparateur à la pharmacie de Paris sur l'avenue Jean-Médecin. "Que ce soit PCR ou antigénique, ça y va. Depuis la restriction des 24 heures, on ne s'arrête plus, c'est la course", assure-t-il, en référence à la validité des tests, réduite depuis fin novembre.

Et jusqu'à vendredi, veille de Noël, la cadence ne devrait pas ralentir, certains préférant attendre la dernière minute pour se faire tester, pensant ainsi limiter les risques.