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Neuilly-sur-Marne : la police traque les baignades sauvages dans les zones interdites

Charles Bouchain . 1 min

Le soleil est bel et bien de retour dans la moitié nord de la France. De quoi donner envie de se plonger dans une rivière - la Marne par exemple - et ce, malgré l'interdiction de s'y baigner à cause du risque de noyade. Pour prévenir tout risque, une municipalité a renforcé les patrouilles de police.

La canicule est de retour dans l'Hexagone. Des fortes chaleurs qui pourraient donner l'envie de se baigner dans des rivières comme la Marne, qui attire par sa fraicheur. Pourtant, la baignade y est interdite à plusieurs endroits. Et pour cause, alors que les noyades ont augmenté de 50% en comparaison à la saison 2024, un adolescent de 14 ans a trouvé la mort dans une zone non autorisée à la baignade, le 15 juin dernier. La municipalité de Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis) a donc décidé de renforcer les patrouilles de police pour surveiller les abords du point d'eau et prévenir de nouveaux accidents. 

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"Ils ne voient pas le danger"

Le long de la rivière, flânent les habitants de Neuilly-sur-Marne. Malgré les 28 degrés affichés au thermomètre, il n'est pas question pour eux de mettre un pied dans l'eau. "C'est marqué : la baignade est interdite", affirme un marcheur accompagné de son chien. Pas loin, une femme confirme que "c'est interdit. Il y a eu des panneaux, on l'a dit assez". 

Malgré ceci, ils déplorent le comportement de certains jeunes, qui viennent nager "le soir, très tard", à un moment où "personne ne voit rien". "Les jeunes ont changé. Ils sont un peu foufou", regrette la promeneuse. Elle déploire qu'"ils ne voient pas le danger", bien qu'ils en aient été avertis. 

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Caméras de surveillance et patrouilles

Depuis la noyade d'un adolescent en juin dernier, les forces de l'ordre redoublent de vigilance. Et ce à l'aide de caméras de surveillance, dont une "qui voit une partie de l'écluse" et montre "s'il y a des gens", explique un policier. De son côté, le brigadier chef Sam, patrouille avec ses équipes quatre à cinq fois par jour. "On a des patrouilles véhiculées, voitures, motos, et des pédestres", liste-t-il au micro d'Europe 1. Grâce à cela et aux "gens qui appellent", il l'assure, "c'est très très surveillé". 

En parallèle de ce vaste plan de surveillance, la mairie cherche à mettre fin à toute envie de baignade sauvage. Elle a d'ailleurs annoncé la création, dès l'an prochain, d'une zone de baignade sous forme de piscine naturelle surveillée.