Pour les touristes, le port du masque obligatoire peut se révéler être une galère. 1:20
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Sarah Calamand, édité par Margaux Baralon , modifié à
Depuis l'obligation, entrée en vigueur lundi, de porter un masque dans les lieux clos, les vacanciers doivent s'organiser. Et pour certains, c'est une vraie galère logistique... et financière.

"Toutes les 4 heures, on nous dit qu'il n'est plus bon, qu'il faut le changer. C'est un peu la galère !" Lisa, Bordelaise, a dû faire de la place dans ses valises avant de venir à Paris pendant cinq jours. De la place pour, au moins, une dizaine de masques afin de tenir le séjour. "J'ai pris une boîte de masques chirurgicaux et trois en tissu, pour être vraiment, vraiment sûre de ne pas en manquer. Parce qu'à Paris, on les met tout le temps en fait." Et comme Lisa, de nombreux vacanciers doivent s'organiser avec la nouvelle réglementation en vigueur. Car depuis lundi, afin d'éviter une deuxième vague de coronavirusles masques sont obligatoires dans tous les lieux publics clos, commerces et marchés couverts compris. 

Beaucoup d'organisation...et d'argent

Pour Hélène, son mari et leurs cinq enfants, il n'est pas évident de visiter la capitale avec le masque obligatoire. Tous les matins, les vérifications vont au-delà de la bouteille d'eau et de la casquette. "On rajoute le masque, le gel hydroalcoolique... des choses qu'on n'avait pas avant. C'est contraignant", souffle la mère de famille. Sans compter que tout cela a un coût. "Il faut beaucoup plus de masques et là il faudrait en acheter et… Non. Pourquoi non ? Parce qu'une boîte comme ça, c’est 10 euros."

Certains ne comptent même pas y mettre un centime. Trop cher, ou trop compliqué. Comme pour Jefferson, qui arrive de Marseille avec un vieux masque chirurgical en boule au fond de sa poche. "J'ai récupéré les masques qu'on me donne avec mon travail, c’est des masques que je réutilise. Je ne suis pas forcément les règles mises en place."

Une contrainte, mais les vacanciers font avec. Ne pas mettre son masque peut coûter cher : en cas de contrôle, c’est 135 euros d'amende.