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Marseille : le fléau de la toxicomanie règne dans le centre-ville

Stéphane Burgatt (Correspondant d'Europe 1 à Marseille) . 1 min
La police a dû à lutter contre le trafic et la consommation de drogue à Marseille (illustration).
La police a dû à lutter contre le trafic et la consommation de drogue à Marseille (illustration). AFP / © Christophe SIMON / AFP

Les habitants sont inquiétés par des toxicomanes qui consomment des drogues dures parfois à même le trottoir et des désagréments qui vont avec : seringues abandonnées, multiplication des larcins dans les quartiers autour de la gare Saint-Charles et de la porte d’Aix. Les agents administratifs doivent même s'adapter face à cette insécurité grandissante.

Les points de consommation se déplacent dans les ruelles alentour, mais partout le même constat pour les commerçants et les habitants. Les toxicomanes ont envahi le centre-ville de Marseille, créant une situation d'insécurité grandissante proche des habitations.

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"Il se pique à l'air libre. Le matin, les habitants descendent avec leurs enfants et à la sortie d'un immeuble, il y a des seringues par terre. C'est devenu quand même très difficile. Le quartier est devenu un territoire où on se pique à l'air libre. C'est devenu la salle de shoot à l'air libre", témoigne une riveraine.

Seringues à même le sol et agressions

Les drogues dures mettent à cran ceux qui n'ont pas leur dose, déplore Arnaud Blaise représentant du syndicat de police Un1té.

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"Il y a quelques semaines, c'est un petit qui s'est fait voler sa valise. Un toxico qui ne s'est même pas rendu compte qu'il était en train d'agresser un gosse. Il est parti avec la valise d'un petit dans les mains. C'est une valise Barbie. Il a volé la valise d'un gosse avec sa maman. Puis ces gens-là aussi sont armés aujourd'hui donc un différent, n'importe quoi, ils vont poignarder", se désole-t-il.

Le conseil régional doit même adapter sa sécurité : "On a des maîtres-chiens qui ont été mis en place pour surveiller les abords de l'hôtel de région, notamment en fin de journée. On a effectivement des agents de sécurité qui accompagnent nos agents à nous jusque dans le parking. Il y a eu une époque, il y a trois ans, où le parking était tellement mal fréquenté qu'on avait des agents qui se déclaraient en télétravail pour éviter d'avoir à se garer dans le parking", explique Romain Simarrano du collectif Une Génération pour Marseille.

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Le préfet du département vient de fermer la porte aux demandes de salle de shoot pour donner la priorité aux opérations de police.