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Lutte contre le narcotrafic : «Il ne faut rien s’interdire sous l’autorité de la justice», estime Guy Benarroche

Ugo Pascolo . 1 min

Afin de lutter contre le narcotrafic, "il ne faut rien s'interdire" du moment que cela reste dans le cadre de la loi, estime dans "Eliot Deval et vous", Guy Benarroche, sénateur EELV des Bouches du Rhône, et proche de la famille Kessaci. Réécoutez l'extrait. Vous pouvez réagir au 01.80.20.39.21.

Alors que s'apprête à s'élancer dans quelques heures une marche blanche en hommage à Mehdi Kessaci, frère du militant anti-narcotrafic Amine Kessaci, la question est de nouveau sur la table dans Eliot Deval et vous : comment lutter contre le trafic de drogue qui gangrène de plus en plus le pays ? Faut-il envoyer des soldats ? 

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"Tout est envisageable"

Proche d'Amine Kessaci, le sénateur EELV des Bouches du Rhône, Guy Benarroche, estime que "s'il s'agit de faire des opérations spécifiques pour aller récupérer des armes [dans les cités concernées], tout est envisageable sous l'autorité de la justice, y compris de faire intervenir l'armée ou qui que vous vouliez comme force spéciale de la police ou autre. C'est une chose bien précise. Bien sûr qu'il ne faut se fermer à rien dans ce cas-là. Il ne faut s'interdire à rien qui respecte bien entendu les règles de l'État de droit, il ne faut rien s'interdire sous l'autorité de la justice. Il faut prendre des mesures fortes. Il faut essayer d'avoir des actions fortes, bien entendu."

Mais pour l'élu, il faut aller plus loin. "On l'a bien vu avec les opérations XXL, ce n'est pas parce qu'on va saisir un certain nombre de produits et qu'on va mettre un certain nombre de personnes en garde à vue et récupérer un certain nombre d'armes, que pour autant on va, en quoi que ce soit, troubler le narcotrafic. [...] Je veux bien que certaines opérations sous l'autorité de la justice se produisent pour être percutantes et pour donner une image de l'autorité de l'État. Mais une fois qu'on a dit ça, ça ne suffit pas. Il faut faire en sorte que dans les quartiers, tous les jours, il y ait une présence policière, que l'imprégnation du narcotrafic soit diminuée par des mesures sociales, par des mesures de prévention, d'information, d'intervention de l'État."

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Sans oublier pour le sénateur qu'il faut aussi taper au portefeuille le trafic en luttant contre "le blanchiment d'argent et la corruption pour toucher le haut du panier du narcotrafic".