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«Levons-nous ensemble contre les narcos» : après l'assassinat de son frère, Amine Kessaci veut poursuivre le combat contre les trafiquants

Christophe Bordet . 1 min
«Levons-nous ensemble contre les narcos» : après l'assassinat de son frère, Amine Kessaci veut poursuivre le combat contre les trafiquants
«Levons-nous ensemble contre les narcos» : après l'assassinat de son frère, Amine Kessaci veut poursuivre le combat contre les trafiquants AFP / © MIGUEL MEDINA / AFP

Dans une tribune publiée ce mercredi dans le journal Le Monde, le militant écologiste Amine Kessaci affirme qu'il continuera son combat contre les narcotrafiquants. Le jeune homme de 22 ans, vient de perdre son frère. Ce dernier a été assassiné en pleine rue la semaine dernière. Et alors que l'ombre d'un crime d'intimidation plane, le militant Marseillais ne veut pas baisser les bras.

"Il est temps d'agir contre le trafic de drogue et de ses violences" : c'est le message d'Amine Kessaci, ce militant écologiste marseillais, en lutte contre le trafic de drogue, dont le petit frère a été assassiné ce 13 novembre 2025. 

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Medhi Kessaci, âgé de 20 ans, a été tué par balle en plein jour alors qu'il venait de garer son véhicule sur la voie publique. Le jeune homme, inconnu des services de police, devait passer prochainement le concours des gardiens de la paix. Pour le ministre de l'Intérieur, Laurent Nunez, cela ne fait aucun doute : il s'agit "d'un crime d'intimidation"

"Mon cœur n'est que blessure, la douleur m'éparpille"

Ce mercredi matin, Amine Kessaci prend donc la parole, dans une tribune publiée dans le journal Le Monde, avec une plume affûtée, bouleversante et des questions légitimes. "Qui rendra ces enfants assassinés à ma mère ?", se questionne-t-il, alors qu'un autre de ses frères a lui aussi été assassiné, son corps avait été retrouvé calciné dans le coffre d'une voiture, en 2020. 

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"J'ai enterré mon frère, mon cœur n'est que blessure, la douleur m'éparpille" raconte Amine Kessaci, quelques heures après l'enterrement de Mehdi. "Je l'ai enterré et aujourd'hui, je parle", insiste-t-il. "Le ministre de l'Intérieur évoque un crime d'avertissement. Mais un crime d'avertissement n'est jamais un avertissement", continue-t-il. "Mehdi est mort pour rien, il n'était coupable que d'être mon frère". 

Pas question de baisser les bras

Endeuillé et meurtri, Amine Kessaci le martèle, hors de question de baisser les bras face au narcotrafic. Oui, il va continuer à faire entendre sa voix jusqu'à "l'inhalation de la violence".  Dans les colonnes du quotidien, il demande justice pour son frère, pour toutes les victimes. "A l'état de prendre la mesure de ce qu'il se passe, à l'état de comprendre qu'une lutte à mort est engagé", insiste-t-il.

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Pour faire face à cette bataille, Amine Kessaci demande plus de policiers, d'enseignants dans les quartiers pour éduquer les enfants afin qu'ils ne deviennent pas la main d'œuvre soumise aux trafiquants. Et de conclure : "Levons-nous ensemble contre les narcos. Courage, on ne peut pas tuer tout un peuple".