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Loire : un éleveur obligé d’abattre 8.250 poules après la découverte d’une trace de salmonelle... dans la poussière d'un mur

Mathis Lang - Mis à jour le . 1 min

C'est une situation surprenante à laquelle fait face un agriculteur à Saint-Martin-la-Sauveté, dans la Loire. Ce jeudi soir, ses 8.250 poules pondeuses vont être abattues alors qu'elles sont en bonne santé. La raison est une bactérie "salmonelle" retrouvée sur une simple poussière sur le mur de son exploitation. Pour l'agriculteur installé depuis 2011, c'est l'incompréhension.

C'est à la fin du mois de juillet que les agents de l'État se présentent à l'exploitation de Maxime Chaffangeon. Eau, aliments, fientes et litières : aucune trace de salmonelle n'est détectée. Mais une semaine plus tard, nouveau contrôle : la bactérie est cette fois-ci repérée... dans une poussière !

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"On perd plus de 30.000 euros et aujourd'hui, tous les jours, on perd 300 euros"

Les animaux ne sont a priori pas contaminés, mais l'abattage est ordonné. Un crève-cœur pour l'agriculteur : "Ça fait bizarre parce qu'on ne s'attendait pas à ça. On a installé depuis 2011 des poules. Aucune de nos poules n'est partie à l'abattoir. Ça nous fait un peu mal au cœur de les faire partir". 

La préfecture insiste dans un communique, sur l'importance de lutter contre la bactérie. Rappelant qu'en 2022, elle était à l'origine de "sept décès" en France. Pour sa part, l'agriculteur dit se sentir abandonné et parle de pertes financières colossales. 

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"On perd plus de 30.000 euros et aujourd'hui, tous les jours, on perd 300 euros parce qu'on vend nos œufs cinq centimes et on a huit centimes d'aliments par jour par poule. On a un petit bout d'assurance, mais on n'aura rien". Des pertes qui vont se poursuivre, car après l'abattage, l'agriculteur doit attendre jusqu'à la mi-octobre pour recevoir un nouveau lot de poules et ainsi reprendre son activité.