Les autorités organisent le retour des étudiants ultramarins sur leurs territoires

11.300 étudiants ultramarins bloqués en métropole souhaitent regagner leurs territoires.
11.300 étudiants ultramarins bloqués en métropole souhaitent regagner leurs territoires. © AFP
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avec AFP
11.300 étudiants ultramarins bloqués en métropole souhaitent regagner leurs territoires. La préfecture de police de Paris a annoncé samedi qu'ils devraient être placés en quatorzaine, dans deux hôtels proches de l'aéroport de Roissy, avant d'être autorisés à prendre un vol pour rejoindre leurs familles.

Deux hôtels proches de l'aéroport de Roissy, près de Paris, ont été réquisitionnés pour assurer la quatorzaine d'étudiants ultramarins volontaires, désireux de retourner dans leurs Territoires, dans le cadre du déconfinement, a indiqué samedi la préfecture de police de Paris. Les étudiants concernés par cette mesure doivent être originaires de cinq des douze territoires d'Outre-mer : Guyane, la Guadeloupe, la Martinique, la Réunion et Saint-Pierre-et-Miquelon, a précisé la préfecture de police dans un communiqué.

"Les volontaires seront placés en quartorzaine et testés avant leur départ de l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle où deux vols seront affrétés fin mai/début juin", a détaillé la préfecture. Cette quatorzaine dispensera les étudiants des mesures obligatoires imposées à l'arrivée dans les Territoires ultra-marins. Les deux hôtels situés à Tremblay-en-France et à Roissy ont commencé à accueillir les volontaires dès jeudi. La Croix Rouge française et la Fédération française de sauvetage et de secourisme assurent la gestion des deux sites.

 

40.000 étudiants ultramarins en métropole

Quelque 11.300 étudiants ultramarins bloqués en métropole depuis le début du confinement ont été recensés comme souhaitant regagner leurs territoires, a annoncé jeudi la ministre des Outre-mer, Annick Girardin. Chaque année, environ 40.000 étudiants ultramarins sont inscrits à l'université en métropole. Certains avaient pu rentrer chez eux avant le début de confinement, mais d'autres avaient fait le choix de rester, pour des raisons financières, pour poursuivre leurs cours et leurs examens sans décalage horaire, ou pour ne pas contaminer leurs proches.

 

Le gouvernement avait lancé mi-avril un recensement des étudiants concernés, afin "d'évaluer et d'organiser les besoins en termes de quarantaine des étudiants ultramarins en mobilité dans l'Hexagone dans la perspective de leur retour sur leur territoire".