Le préfet des Landes veut suspendre le permis des automobilistes pris en train de téléphoner au volant
La préfecture des Landes a annoncé le 12 septembre un durcissement des sanctions contre l'usage du téléphone au volant à partir de début novembre 2025 : le préfet pourra alors "prononcer la suspension du permis de conduire" si un conducteur est aperçu avec son téléphone, dans le cadre d'une expérimentation.
Bientôt un durcissement des sanctions pour les conducteurs qui utilisent leur téléphone au volant ? C'est ce que souhaite la préfecture des Landes, qui mettra en place cette "expérimentation" en novembre 2025. Le conducteur pourra alors voir son permis être suspendu en cas d'infraction.
"Pour moi, une simple amende suffit"
"C'est normal, on n'a pas à téléphoner au volant parce qu'on ne voit pas ce qu'il fait après. Je ne téléphone pas au volant", déclare un automobiliste Landais.
"Si, malheureusement, il faut en passer par là, si ça peut faire tomber les statistiques des décès qu'il y a actuellement sur les Landes, alors oui", déclare une habitante de la région.
La suspension du permis quand on utilise son téléphone au volant est plutôt vue comme "normale" pour les conducteurs landais, mais d'autres automobilistes croisés sur cette longue avenue menant au centre de Mont-de-Marsan ont un avis plus nuancé.
"Pour moi une amende simple ça suffit, pas besoin de supprimer le permis, c'est un petit peu exagéré", déclare une conductrice.
"Ça m'arrive, comme tout le monde, d'appeler, de répondre un SMS, mais d'un côté, le préfet a raison. Ça évite des accidents. C'est bien de mettre des restrictions, mais là, ils sont trop stricts. Suspendre le permis, c'est un peu dur", argumente un autre.
"Ça m'est arrivé à moi, j'ai loupé un rond-point à cause du téléphone. Ça arrive à tout le monde, mais ça serait bien que ça n'arrive plus. Suspension du permis, c'est peut-être un peu trop direct", nuance un troisième.
La préfecture des Landes précise qu'une phase d'expérimentation pédagogique va d'abord être mise en place durant quatre à six semaines et si les comportements des automobilistes n'évoluent pas, alors le préfet pourra prononcer des suspensions administratives du permis de conduire.
