Pour la toute première fois, le bac 2020 ne sera calculé que sur les notes de contrôle continu. Un casse-tête pour l'Éducation nationale, qui doit s'assurer que chaque lycéen a un traitement équitable, malgré des notations différentes d'une classe ou d'un lycée à l'autre. "C'est important de se montrer bienveillant, de tenir compte de cette année de transition", affirme Rodrigo Arenas, secrétaire général de la FCPE, la Fédération des conseils de parents d'élèves, au micro d'Europe 1.
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"Ce qui compte c'est le cursus"
Il faut être attentif, dit-il, à ne pas retirer toute sa valeur à l'examen, si exceptionnelles que soient les conditions de passage. "Dire aujourd'hui aux élèves que leur bac ne vaut rien, ce n’est pas la meilleurs façon de les valoriser... Ce diplôme ne sanctionne pas que l'année de terminale, il sanctionne la scolarité entière, depuis la maternelle", pointe Rodrigo Arenas. Le bac en contrôle continu ne devrait donc pas inquiéter plus que de raison. "Dans quelques mois, personne n'aura rien à faire de l'année d'obtention du bac. Ce qui compte, c'est le cursus", appuie-t-il.
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"Investissement et bienveillance"
Pour lui, la vraie question est de savoir comment remettre à niveau "sur le temps long" des bacheliers n'ayant pas profité autant qu'ils auraient dû du programme de Terminale. "Cela demande de l'investissement, de la bienveillance, et cela demande de faire équipe tous ensemble", souligne Rodrigo Arenas. Il appelle aussi à ne pas oublier les élèves de lycées professionnels qui, en raison de l'épidémie, n'ont, pour la plupart, pas effectué leur stage en entreprise. "Beaucoup d'entres eux y rencontrent l'employeur qui les recrutera pas la suite..."