Lassé des actions de la gauche, le maire d'Asnières pourrait renoncer à l'installation de la crèche
Il n’y aura peut-être pas de crèche cette année à la mairie d'Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine). Lassé des procédures judiciaires de ses adversaires de gauche, le maire LR Manuel Aeschlimann n'exclut pas de renoncer à son installation. Les habitants attendent pourtant le retour de la crèche avec impatience.
Faut-il installer des crèches de Noël dans les mairies ? C’est en tout cas la question que se pose Manuel Aeschlimann, maire d’Asnières-sur-Seine, en région parisienne. Chaque année, l'élu est la cible de procédures judiciaires émanant d'élus ou d'associations qui s'opposent à l’installation d’une crèche dans l’hôtel de ville.
L'édile ne supporte plus ces pressions et réfléchit à abandonner l'installation d’une crèche. Une décision qui exaspère les habitants.
"Ça fait partie des traditions"
Renoncer à l’installation d’une crèche de Noël à la mairie, c'est impensable pour Nadine. "Il faut fêter Noël et il faut nous laisser fêter notre fête chrétienne, ça fait partie de notre civilisation ! Je ne vois même pas pourquoi on se pose la question", fustige-t-elle.
Une question que se pose pourtant le maire Manuel Aeschlimann. Il est lassé des poursuites judiciaires lancées par ces détracteurs au nom de la laïcité. Un argument irrecevable selon lui : "C'est du détournement du principe de laïcité de la part de ces associations, qui sont souvent de gauche ou d’extrême gauche, et qui veulent petit à petit essayer d'effacer les racines de la France".
Jean-François est scandalisé par ces pratiques. "De tous les côtés, on parle des crèches, on fait des pressions sur les maires... Je trouve ça ridicule parce que moi, j’ai toujours vu ça partout sur des places, devant des mairies, devant des églises et je trouve ça très bien", déclare-t-il.
Une tradition française défendue aussi par Xavier, 60 ans. "Qu'on croit en Dieu ou pas en Dieu, ça fait partie des traditions, je suis pour la laïcité mais je suis aussi pour un respect des traditions". Comme beaucoup, le retraité espère pouvoir admirer la crèche de Noël à l’hôtel de ville dans les prochains jours.