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«Sacré Cœur» et laïcité : «C'est une folie qu'on soit obligé de s'en remettre à la justice pour savoir si on peut diffuser un film», lance Alexandre Devecchio

Europe 1 . 1 min
Eliot Deval.

Eliot Deval et vous

Eliot Deval

Après l'annulation de la projection du docu-fiction "Sacré Cœur" au Château de la Buzine, le tribunal administratif de Marseille a ordonné ce samedi à la mairie de reprogrammer le film. S'il se réjouit de cette décision, Alexandre Devecchio regrette, dans "Eliot Deval et vous", qu'elle soit une exception.

L'annulation, mercredi 22 octobre, de la séance de cinéma par Benoît Payan avait provoqué une vive polémique. Le maire de Marseille justifiait cette décision de dernière minute par une volonté de faire respecter le principe de laïcité. Mais la justice, sollicitée par le sénateur Stéphane Ravier, a tranché ce samedi 25 octobre. L'édile est désavoué.

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"Je me réjouis que pour une fois la justice administrative a été dans le sens du bon sens", se félicite Alexandre Devecchio, journaliste au Figaro, avant d'ajouter : "Il y a eu beaucoup de décisions inverses". Prenant du recul sur la polémique, il déplore qu'un recours à la justice soit nécessaire dans cette affaire, arguant qu'il s'agit d'une question de bon sens.

"C'est oublier totalement dont nous venons"

"C'est quand même une folie que dans notre pays on soit obligé de s'en remettre à la justice pour savoir si on peut diffuser ou non un film qui aurait une connotation chrétienne", lâche Alexandre Devecchio dans Eliot Deval et vous ce dimanche 26 octobre. "C'est oublier totalement dont nous venons et tout confondre". Si la laïcité doit s'appliquer dans les services publics, il rappelle que la France reste "un pays de culture chrétienne". 

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"C'est une évidence pour une très grande majorité des Français, malheureusement pas pour les minorités actives proches de l'extrême gauche et pas pour une partie des élites, notamment politiques, et même dans la justice", déplore-t-il.