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La condamnation de Nicolas Sarkozy «met en danger» les responsables politiques, assure Erik Tegnér

Ugo Pascolo . 1 min

Erik Tegnér voit dans la condamnation de Nicolas Sarkozy un "danger" pour tous les reponsables politiques. Il explique dans "Christine Kelly et vous", que l'ex-chef de l'Etat est reconnu coupable d'association de malfaiteurs sur la potentielle "potentiellement l'intention de la part des collaborateurs" de commettre un délit. Réécoutez l'extrait. Vous pouvez réagir au 01.80.20.39.21.

Dans l'affaire dite des soupçons de financement libyen, Nicolas Sarkozy a été condamné à 5 ans de prison, un chef d'accusation qui repose sur l'intention de commettre un délit, mais non sur les preuves matérielles que ce même délit a bien été commis. C'est ce qui a fait dire à l'avocat Jean-Yves Leborgne sur Europe 1 que "l’association de malfaiteurs c’est pour pouvoir condamner des gens qui n’ont rien fait".

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"On est sur quelque chose d'absolument fou"

De son côté, Erik Tegnér, le directeur de la rédaction de Frontières, pointe dans Christine Kelly et vous que dans cette affaire, "il y a potentiellement l'intention de la part des collaborateurs de Nicolas Sarkozy", de commettre un méfait. "Et dans ce cas précis, il ne pouvait pas ne pas être au courant. On est sur quelque chose d'absolument fou. Il n'y a absolument aucune preuve. Imaginez à quel point ça met en danger les responsables politiques."

Et de poursuivre : "Ils peuvent avoir un de leurs collaborateurs qui, un jour, a une idée, on n'a aucune preuve qu'il ait une idée, mais comme c'est votre collaborateur, même si on n'a aucune preuve que vous étiez au courant qu'il avait potentiellement une idée, vous pouvez être condamné pour ça."

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Quant à l'argument consistant à dire que l'association de malfaiteurs est utilisée notamment pour les attentats et les affaires de narco-banditisme, Erik Tegnér rappelle que dans cette affaire, "on ne parle pas de l'intention de Nicolas Sarkozy. On parle de l'intention potentielle de ses collaborateurs".