Une manifestation parisienne s'est déroulée ce samedi. 1:03
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Inès Zeghloul, avec AFP / Crédits photo : Bertrand GUAY / AFP , modifié à
À l'initiative du collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens, une manifestation pour demander un "cessez-le-feu immédiat à Gaza" s'est déroulée ce samedi après-midi à Paris. D'autres rassemblements étaient organisés, notamment à Marseille et Toulouse.

La manifestation parisienne pour demander un "cessez-le-feu immédiat à Gaza" a débuté samedi après-midi à l'initiative du collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens qui a également appelé à des mobilisations dans toute la France, a constaté l'AFP. Le cortège parisien comptant plusieurs milliers de participants s'est élancé sous la pluie avant 15 heures depuis la place de la République, derrière une banderole "halte au massacre à Gaza et en Cisjordanie, cessez le feu immédiat".

Un cessez-le-feu "pour que les armes se taisent", déclare Sophie Binet

"L'heure est grave pour nos amis palestiniens", a déclaré à la presse, Bertrand Heilbronn, président de l'association France Palestine Solidarité avant le début de la manifestation. "Elle est aussi pour la paix. Elle est aussi pour la cohésion de notre pays", a-t-il ajouté. Décrivant les "indescriptibles souffrances pour le peuple palestinien", réclamant "la fin des bombardements", "des offensives terrestres" et la "levée du blocus" de Gaza, le militant de la cause palestinienne a également mis en cause la "position illisible" de l'exécutif français "qui fait honte à notre pays".

"La France doit immédiatement appeler à un cessez-le-feu pour que les armes se taisent", a développé Sophie Binet, la secrétaire générale de la CGT qui, aux côtés des syndicats Solidaires et FSU, a relayé les appels à manifester du collectif. Des mobilisations sont organisées dans 83 villes en France, a précisé la numéro 1 de la CGT.

Des rassemblements à Marseille, Toulouse...

À Marseille, plusieurs centaines de personnes se sont réunies près du Vieux Port. Une minute de silence a été observée pour les victimes palestiniennes, a constaté une journaliste de l'AFP. À Toulouse, un cortège a rassemblé en matinée entre 1.200 personnes selon la préfecture et 4.000 selon la CGT. Après une première vague d'interdictions, plusieurs manifestations de soutien aux Palestiniens ont eu lieu en France, notamment les 4 et 11 novembre, depuis les massacres du Hamas en Israël le 7 octobre et la riposte militaire à Gaza.

 

L'armée israélienne estime que quelque 240 personnes ont été prises en otage dans la bande de Gaza au cours de l'attaque sans précédent du Hamas sur le territoire israélien. Celle-ci a fait environ 1.200 morts en Israël, principalement des civils, selon les autorités israéliennes.

En représailles, Israël bombarde sans répit la bande de Gaza et mène depuis le 27 octobre une opération terrestre dans le but "d'anéantir" le mouvement islamiste au pouvoir dans le territoire palestinien. Ces frappes israéliennes sur Gaza ont fait plus de 12.000 morts dont 5.000 enfants et 3.300 femmes, selon le ministère de la Santé du Hamas.