Liban : Israël tue le chef de l'État-major du Hezbollah lors d'une frappe sur Beyrouth
Israël a visé un immeuble de la banlieue de Beyrouth au Liban ce dimanche, tuant notamment le chef de l'état-major du Hezbollah, Haytham Ali Tabatabai. Le Premier ministre israélien estime notamment que l'organisation terroriste chiite n'a pas respecté le cessez-le-feu signé il y a un an suite à la guerre dans le sud Liban.
La guerre va-t-elle reprendre au Proche-Orient ? L'armée israélienne a visé la capitale du Liban, Beyrouth, ce dimanche, tuant notamment le chef d'état-major du Hezbollah. L'État hébreu accuse le groupe islamique basé au Liban de ne pas respecter le cessez-le-feu signé avec Israël conclut il y a un an.
C'est ce qu'a déclaré le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou qualifiant Haytham Ali Tabatabai de meurtrier de masse, ayant sur les mains le sang de nombreux Israéliens et Américains. Le Premier ministre israélien a ajouté que le chef des forces armées de Hezbollah était responsable du réarmement de la milice chiite libanaise.
Freiner le réarmement du Hezbollah
Le raid a été mené ce dimanche à la mi-journée par l'aviation israélienne. Deux étages d'un immeuble de la banlieue sud de Beyrouth, bastions de Hezbollah, ont été détruits. Outre Tabatabai, quatre autres cadres du Hezbollah ont été tués. La milice chiite a déclaré en réaction qu'une ligne rouge avait été franchie. De leur côté, les dirigeants israéliens estiment qu'une riposte de grande ampleur du Hezbollah n'était que peu probable, l'organisation n'ayant pas encore suffisamment reconstitué ses capacités militaires.
C'est précisément pour freiner ces tentatives de reconstitution de son arsenal que l'État hébreu a agi contre le numéro 2 de l'organisation. Son élimination constitue également un message adressé aux autorités libanaises qui ne parviennent pas, en dépit de leur engagement, à procéder au désarmement du Hezbollah. Désormais, l'accord de cesser le feu signé il y a tout juste un an et qui prévoyait le désarmement de la milice pro-iranienne, semble plus fragile que jamais.