Alors que le premier week-end de déconfinement débute, certains reviennent dans la capitale. Mais ces voyageurs doivent se munir d'une attestation à présenter aux policiers lors de contrôles et respecter les mesures sanitaires.
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À la gare de Lyon à Paris, le trafic est très calme samedi matin. En effet, 35% des TGV circulent avec seulement la moitié des places qui ont pu être réservées. Les voyageurs peuvent donc sans problème respecter les mesures de distanciation physique. Autre consigne bien respectée : le port du masque obligatoire.
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À la descente du train, les policiers contrôlent les passagers. Ils vérifient les attestations, l'identité de chaque voyageur et les justificatifs de domicile. Un document désormais exigé pour les trajets de plus de 100 kilomètres.
Des oublis tolérés
Paul, qui arrive de Lyon, n'a pas pu y échapper. Il dépose sa valise sur le quai et pianote rapidement sur son téléphone portable. Objectif : remplir en ligne son attestation. "Je pensais qu'avec la fin du confinement, il n'y avait plus besoin de faire des attestations", admet-il, en expliquant avoir été contrôlé par un policier. "Il a été assez gentil. Il a compris et il m'a demandé de faire une attestation rapidement sur mon téléphone", affirme-t-il.
Samedi, les quinze agents font preuve de pédagogie. La plupart des passagers ont bien compris la marche à suivre et ont respecté les consignes encadrant ce déconfinement dans les transports. "On a eu des déplacements professionnels pour la plupart [des passagers] mais aussi des déplacements pour des raisons médicales ou des motifs familiaux", égrène-t-il, confiant. "La compréhension est là et ça s'annonce bien pour les prochains jours."
En cas d'infraction manifeste, les policiers peuvent verbaliser les passagers ne détenant pas d'attestation. L'amende s'élève à 135 euros.