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Wilfried Devillers (à l'aéroport Roissy Charles de Gaulle)
Depuis ce dimanche, les voyageurs en provenance de Chine à l'aéroport Roissy Charles de Gaulle sont soumis à de nouveaux dispositifs pour vérifier qu'ils sont bien négatifs au Covid. Parmi ces mesures, des tests PCR aléatoires parmi les passagers. Une situation que ne comprennent pas certains voyageurs.

Cela va-t-il servir ? Retour des tests anti-Covid pour les voyageurs arrivés de Chine. Une décision du gouvernement français face à la flambée des cas chez le géant asiatique. Pas d'isolement ni de dépistage obligatoire, mais des prélèvements aléatoires parmi les passagers. Un dispositif détaillé hier par les ministres des Transports, Clément Beaune, et de la Santé, François Braun, à l'aéroport Roissy Charles de Gaulle. Europe 1 a rencontré les premiers voyageurs concernés.

"Ce n'est pas normal"

Dès sa sortie de l'avion, Ace a été orientée vers le centre de dépistage installé dans le terminal un de l'aéroport. Elle fait partie de la quinzaine de passagers désignés pour faire un test PCR. Une mesure difficile à accepter pour la jeune Chinoise. "J'ai déjà fait un test en Chine, le résultat est négatif et là il faut que je fasse un autre test. Pourquoi seuls les vols en provenance de Chine sont concernés ? Ce n'est pas normal."

Comme tous les passagers de son vol, Christophe a reçu un SMS avant son départ de Pékin pour l'informer des nouvelles mesures sanitaires. Il a également dû consentir à être soumis à un test aléatoire à son arrivée en France. "Ça ne me dérange pas si c'est bien organisé, si c'est clair, limpide. On rend la monnaie de la pièce à certains pays, donc les Chinois le font."

"Les portes sont désormais ouvertes, c'est le plus important"

Pour Min, les tests sont en fait le prix à payer pour pouvoir à nouveau voyager librement. "Je pense que ce n'est pas un problème. Les portes sont désormais ouvertes. C'est le plus important. Tout le monde devrait pouvoir retrouver une vie normale." À partir de jeudi, les voyageurs arrivant de Chine devront aussi présenter à l'embarquement un test négatif de moins de 48 heures.

À noter qu'en France, les laboratoires ne feront plus remonter les résultats des tests anti-Covid à partir de ce lundi. Des données qui permettent pourtant au gouvernement de suivre l'avancée de l'épidémie en France. Une décision des syndicats mobilisés contre le nouveau budget de la Sécurité sociale.