La loi instaurant l’état d’urgence sanitaire a donné les coudées franches aux entreprises en matière de durée et de dates de vacances. 1:17
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Olivier Samain, édité par Laetitia Drevet , modifié à
Les vacances d'été approchent à grands pas, mais l'habituelle pose des congés a été particulière cette année. La loi instaurant l’état d’urgence sanitaire a donné les coudées franches aux entreprises en matière de durée et de dates de vacances. 

La pose des congés a pris une tournure un particulière cet été. La loi instaurant l’état d’urgence sanitaire a donné les coudées franches aux entreprises en matière de durée et de dates de vacances. A la Société générale par exemple, les salariés sont encouragés à poser un maximum de leurs jours de congé et de leurs jours ARTT [aménagement réduction du temps de travail] avant la fin de l’année.

S’ils ne les posent pas, leurs jours seront perdus car la possibilité qu’ils avaient jusque-là de placer les jours non pris sur un compte-épargne-temps est supprimée. C’est l’une des clauses de l’accord de sortie de crise Covid-19 signé le 18 juin dernier par la direction et trois syndicats.

Renault réduit les vacances d'été

Le message adressé par la direction de la banque aux salariés est clair : ne gardez pas vos jours pour plus tard, prenez-en beaucoup tout de suite car on aura besoin de vous à la rentrée au moment du redémarrage espéré de l’activité.

Chez Renault, la logique est au contraire de réduire les vacances d’été : les salariés de Sandouville, dont la reprise du travail avait été différée au mois de mai sur décision de justice, n’auront finalement que deux semaines de vacances cet été pour rattraper une partie de la production perdue. Qu’en sera-t-il dans les autres usines françaises du groupe ? Réponse vers la mi-juillet, dit la direction, selon l’évolution du marché automobile et des délais nécessaires pour les travaux de maintenance.