Le suspense devrait être limité pour les élèves de Terminale cette année, en l'absence d'épreuves écrites du bac (photo d'archives). 1:04
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Virginie Salmen, édité par Margaux Lannuzel
La crise du coronavirus bouscule aussi le calendrier des élèves de Terminale, qui ne passeront pas d'épreuves sur table pour obtenir le fameux baccalauréat au mois de juin. A la place, ce sont leurs bulletins de notes, mais aussi leur assiduité qui seront pris en compte. 

Le contexte est inédit et la décision du gouvernement tout autant : cette année, les quelque 700.000 candidats du baccalauréat ne passeront pas d'épreuves écrites en juin, comme d'habitude. En cause : l'épidémie de coronavirus, face à laquelle des mesures de confinement sont en vigueur et qui rend le calendrier des prochains mois trop imprévisibles. Comment cela va-t-il se passer concrètement ? Europe 1 fait le point. 

Un jury pour arrêter les notes définitives

Concrètement, les élèves seront jugés sur leurs notes de l'année. Ce sont les bulletins des trois trimestres de Terminale qui vont compter pour le bac, sauf les notes obtenues pendant le confinement. Ensuite, un jury examinera le livret scolaire de chaque candidat et arrêtera les notes définitives, pour s'assurer que les barèmes soient les mêmes partout en France.

Particularité de ce bac 2020 : l'assiduité jusqu'à la fin du 3ème trimestre - y compris à distance, donc - sera une condition sine qua non cette année pour décrocher le diplôme ! Des oraux de rattrapage sont quand même prévus, et une session de septembre aussi, comme d'habitude.

Même principe pour le brevet

Et pour le brevet ? Même mécanisme : 100% de contrôle continu. "C'est dommage, mais ce n'est pas grave : je serai juste un peu moins fière de l'avoir", commente au micro d'Europe 1 Bianca, excellente élève de Troisième. "Je pense à ceux qui ne passent pas le bac, et je trouve que c'est beaucoup plus relou, parce que le bac il faut l'avoir, il faut passer les épreuves, c'est une bonne expérience de vie."

 

 

Quant aux représentants des professeurs et des parents d'élèves, c'est la solution qu'ils prônaient : ils ont même participé à plusieurs visioconférences avec le ministre en ce sens. Pas de déception donc, mais une mise en garde : tout le monde n'est pas égal face au contrôle continu