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Collision TER-voiture dans la Marne : 500 personnes rendent hommage aux quatre victimes

Europe1 .fr avec AFP - Mis à jour le . 1 min
500 personnes étaient présentes.
500 personnes étaient présentes. © FRANCOIS NASCIMBENI / AFP

"Nous sommes ici pour manifester notre compassion", a déclaré le maire de la commune Philippe Maussire. 

Quelque 500 personnes se sont rassemblées mercredi soir à Avenay-Val-d'Or, dans la Marne, pour rendre hommage à l'assistante maternelle et aux trois enfants morts lundi lors d'une collision entre leur voiture et un TER à un passage à niveau de cette petite commune champenoise. Ces personnes se sont rassemblées dans le silence vers 19 heures dans le petit square jouxtant ce passage à niveau avec des fleurs, des peluches et des ballons rouges en forme de cœur.

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"Un drame sans nom vient endeuiller trois familles et le village tout entier. Nous sommes ici pour manifester notre compassion, notre soutien à ces familles frappées par le malheur", a affirmé le maire Philippe Maussire dans ce parc où une plaque commémorative doit prochainement être installée.

Le train roulait à 118 km/h

Cet accident entre une voiture et un TER s'est produit lundi matin sur la D201 reliant Ay-Champagne à Avenay-Val-d'Or, à 30 kilomètres de Reims. Le conducteur du train, qui sortait d'une courbe et "poursuivait sa route en ligne droite à 118 km/h", n'a que "tardivement" vu le véhicule "qui se trouvait sur la voie", et malgré un freinage d'urgence, "n'a pu s'arrêter que 400 m au-delà du point d'impact", a indiqué lors d'une conférence de presse lundi soir le procureur de la République de Reims Matthieu Bourrette.

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Les quatre occupants du véhicule - la conductrice née en 1982, sa fille de 10 ans, une fillette de trois ans et un nourrisson d'un an qu'elle gardait- sont tous "décédés sur le coup", a-t-il dit.

Le passage à niveau n'était pas considéré comme sensible

"Aucun élément ne permet de savoir à cette heure pour quel motif le véhicule s'était engagé sur les voies alors que les signaux - sonore et lumineux - et le système de barrièrage semblaient inviter à ne pas franchir le passage", a ajouté le procureur qui a ouvert une enquête pour "homicides involontaires contre X". En outre, il a également évoqué au conditionnel un "témoignage" faisant état d'abaissement "intempestif" de la barrière la veille du drame.

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Ce passage à niveau automatique ne figurait "pas dans la liste nationale" de ceux considérés comme "sensibles" (situés par exemple à des endroits manquant de visibilité ndlr), a de son côté indiqué le PDG de SNCF Réseau Patrick Jeantet. L'une des deux demi-barrières a été "pliée" et "les enquêteurs diront pourquoi", a-t-il précisé.