22 établissements ont déjà du fermer leurs portes en France. 1:25
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Caroline Baudry, édité par Antoine Terrel
Quatre jours après la rentrée scolaire, 22 établissements ont déjà du fermer leurs portes en raison de cas avérés de coronavirus. Une situation compliquée à gérer pour les parents des enfants concernés. Le gouvernement assure que deux pistes sont à l'étude pour les parents qui n'auraient aucune solution de garde. 

Quatre jours après la rentrée des classes, l'épidémie de coronavirus perturbe déjà le début d'année scolaire dans plusieurs établissements. Comme l'a annoncé le ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer, vendredi sur Europe 1, 22 établissements scolaires sont fermés en France, ainsi qu'une centaine de classes, en raison de cas avérés de Covid-19. Une situation qui met dans l'embarras les parents des enfants dont les classes ou les écoles ferment, car s'organiser pour la garde n'est pas simple. Si le gouvernement n'a pas encore tranché, il étudie plusieurs solutions

L'objectif du gouvernement est clair : que les parents continuent à travailler si l'école est fermée. Pour cela, au ministère de l'Education nationale, on réfléchit à des "solutions locales de garde", avec par exemple l'ouverture de lieux par les collectivités locales pour garder les enfants privés d'école. 

"Je ne sais pas comment on aurait fait" 

En attendant, les parents doivent se débrouiller et improviser, en posant des congés, des RTT, ou en télétravaillant. Enseignante en collègue, Alexandra a vu l'école de ses trois enfants à Marseille fermer ses portes vendredi à cause d'un cas de contamination. "Mon principal m'a dit 'non, vous ne pouvez pas vous arrêter parce qu'il faut que vous-même ayez été en contact avec un cas", raconte-t-elle. "On a eu de la chance que le vendredi, on travaille en décalé avec mon mari. C'est le seul jour de la semaine où cela arrive. On a eu beaucoup de chance, je ne sais pas comment on aurait fait".

"Nous, on est dans l'immédiat", poursuit-elle. "Quand on est alerté qu'un cas se déclare, on ne va pas attendre la mise en place d'un système qui peut mettre 15 jours-un mois".

Du côté du ministère du Travail, on assure que deux pistes sont à l'étude pour les parents qui n'auraient aucune solution de garde : les indemnités journalières, où, comme dans un arrêt maladie classique, le salarié est payé par la Sécurité sociale, et le recours à l'activité partielle. Le dispositif devrait être annoncé rapidement.