Carburant : Emmanuel Macron prévoit le retour à la normale pour la semaine prochaine

Emmanuel Macron prévoit le retour à la normale sur le front du carburant "dans le courant" de la semaine prochaine.
Emmanuel Macron prévoit le retour à la normale sur le front du carburant "dans le courant" de la semaine prochaine. © LUDOVIC MARIN / AFP
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avec AFP , modifié à
Le président Emmanuel Macron a dit que la situation allait "revenir à la normale" dans la distribution de carburants "dans le courant de la semaine qui vient", lors d'un entretien sur France 2 mercredi soir. Il a insisté sur le fait que c'était "au dialogue social" entre directions et syndicats de résoudre les différends.

Le président Emmanuel Macron a dit que la situation allait "revenir à la normale" dans la distribution de carburants "dans le courant de la semaine qui vient", lors d'un entretien sur France 2 mercredi soir. Le chef de l'Etat a de nouveau appelé "à la responsabilité" la direction de TotalEnergies et la CGT, en souhaitant que le syndicat "permette au pays de fonctionner".

Emmanuel Macron a insisté sur le fait que c'était "au dialogue social" entre directions et syndicats de résoudre les différends. "Le dialogue social doit vivre", selon lui. "Mais je le dis très clairement : si le dialogue social n'aboutit pas dans les prochaines heures, nous réquisitionnerons", a-t-il averti.

"Toujours renvoyer la balle" vers le gouvernement

Le gouvernement a lancé mercredi une première réquisition de quatre salariés grévistes chez Esso-ExxonMobil pour débloquer des stocks de carburants et ravitailler les stations-services franciliennes à sec. Mais Philippe Martinez, le leader de la CGT, a dénoncé une "décision scandaleuse" et annoncé le dépôt d'un référé jeudi, pour s'y opposer.

Emmanuel Macron a rappelé que cette crise n'avait "rien à voir avec la guerre" en Ukraine, mais à des conflits sociaux "dans deux entreprises, Exxon et Total, qui ont fait des profits importants parce que le contexte est bon pour ces entreprises, qui ont beaucoup distribuer à leurs actionnaires et qui ont des négociations sociales en cours", a-t-il expliqué.

"Je pense qu'il y a des secteurs et certains acteurs qui considèrent qu'on peut aller 'dans le dur' tout de suite, pour parler familièrement", a-t-il regretté. En estimant aussi qu'il était "trop facile" de "toujours renvoyer la balle" vers le gouvernement.