La situation pourrait s'améliorer dans certaines stations-service grâce à l'ouverture d'un pipeline. 0:51
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Baptiste Morin, édité par Romain Rouillard
Reçue ce mercredi par la direction de TotalEnergies, la CGT a décidé de camper sur ses positions et refuse d'appeler à la levée des blocages et des sanctions. Toutefois, les salariés réquisitionnés devraient prochainement ouvrir les vannes d'un pipeline entre Le Havre et Gennevilliers. De quoi faire évoluer la situation.

Si la CGT, reçue ce mercredi par la direction de TotalEnergies refuse toujours d'appeler à la levée des blocages dans les raffineries, certaines stations-service pourraient toutefois être approvisionnées. En effet, les salariés réquisitionnés, en vertu de la procédure lancée ce mardi par le gouvernement, vont ouvrir les vannes d'un pipeline qui relie Le Havre à Gennevilliers. De quoi faire évoluer la situation puisque cet oléoduc constitue la principale voie d'acheminement de carburants vers la région parisienne.

20 millions de tonnes de carburant 

Ces 200 km de tuyau alimentent l'Île-de-France mais aussi les aéroports parisiens et les zones situées autour de Caen, Orléans et Tours. Au total, ce sont 20 millions de tonnes de carburant qui sont livrées par ce biais chaque année. Ce qui représente entre un quart et un tiers de la consommation annuelle française, selon les experts contactés par Europe 1.

Il faut ensuite patienter entre 24 et 48 heures avant que l'on puisse observer de véritables effets dans les stations-service. Dans certains départements, plus d'une station sur deux connaît des difficultés d'approvisionnement. En Indre-et-Loire par exemple, ce chiffre grimpe à 60% selon France Bleu.