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Budget 2026 : "Si François Bayrou veut faire travailler plus et gagner moins les Français, il sera censuré et partira", menace le député RN Thomas Ménagé

Europe 1 - Mis à jour le . 1 min

Depuis les annonces budgétaires de François Bayrou, les opposants ont largement critiqué les propositions du Premier ministre, notamment la monétisation de la cinquième semaine de congés payés. Invité d'Europe 1 Midi Week-end, le député RN du Loiret Thomas Ménagé a menacé d'une censure le Premier ministre s'il ne revenait pas sur certaines propositions.

François Bayrou doit-il craindre une censure ? Quelques jours après avoir présenté son horizon budgétaire aux Français, le Premier ministre est sous le feu des critiques de l'opposition, notamment du Rassemblement national. C'est ce qu'a rappelé le député RN du Loiret, Thomas Ménagé, dans Europe 1 Midi Week-end, ce samedi 19 juillet.

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"La violence inouïe de ce budget"

"En aucun cas, nous ne pouvons accepter, encore une fois, de faire souffrir les Français avec la violence inouïe de ce budget tant que l'État n'a pas fait des efforts. Il y a de l'argent mais il faut aller chercher dans les bonnes poches et pas dans celles des Français qui souffrent énormément, qui ont déjà connu une inflation record, qui sont déjà matraqués avec un pays qui est le pire de l'Union européenne en termes de prélèvements obligatoires", a-t-il déclaré.

L'élu, qui demande un budget avec de la "justice", l'assure : "si Français n'entend pas et veut faire cette solution de facilité de faire travailler plus pour faire gagner moins les Français, d'aller encore taper dans leur poche, il sera censuré et il partira".

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Parmi les propositions du Rassemblement national, Thomas Ménagé souhaite que l'État revienne sur les conditions d'attribution de l'aide médicale d'État (AME). "Quand il y a un retraité sur trois qui renonce à se soigner parce qu'il y a un reste à charge trop important, quand on évoque de dérembourser des médicaments, de réduire un certain nombre d'accompagnements dans des affections de longue durée et que, dans un même temps, on ne fait rien sur le coût de l'immigration et notamment ses titres de séjour pour soins ou l'aide médicale d'État qui permettrait de faire une économie de plus d'un milliard, oui, ça pose question", a-t-il estimé.