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Boualem Sansal : le comité de soutien de l'écrivain annonce son retour en France

Europe 1 - Mis à jour le . 1 min
La libération de Boualem Sansal va-t-elle régler le problème algérien ? L’Elysée veut relancer le dialogue et la coopération malgré les tensions persistantes
Boualem Sansal (Photo d'illustration). © FRANCOIS GUILLOT / AFP

Ce mardi, le comité de soutien international à Boualem Sansal a annoncé le retour en France de l'écrivain. "Nous envoyons un salut fraternel à Boualem Sansal, ainsi qu'à sa famille qui a traversé avec dignité et courage cette épreuve longue, injuste et douloureuse", écrit le comité.

"Le comité de soutien international à Boualem Sansal salue avec une profonde émotion le retour en France de notre ami et compatriote", communique le comité ce mardi. Selon les informations d'Europe 1, l'écrivain franco-algérien a atterri à Paris à 11h30, puis a rencontré le président de la République Emmanuel Macron à 12h30 à l'Élysée.

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Une grâce accordée le 12 novembre dernier

"Nous adressons nos remerciements les plus chaleureux à toutes celles et tous ceux qui, à leur niveau, ont contribué à rendre possible cette issue heureuse : responsables politiques, journalistes, intellectuels, associations, citoyens, soutiens européens et internationaux. Cette mobilisation exemplaire, plurielle et ininterrompue, a été le moteur essentiel de cette libération", affirme dans son communiqué le comité de soutien international à Boualem Sansal.

Gracié par la présidence algérienne le 12 novembre dernier, après un an de détention pour "atteinte à l'unité nationale", l'écrivain de 81 ans a d'abord été transféré en Allemagne, à Berlin, pour y recevoir des soins médiaux. Le Premier ministre Sébastien Lecornu avait salué sa libération, exprimant le "soulagement" du gouvernement français. 

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La libération de Christophe Gleizes espérée

Après le retour de Boualem Sansal, son comité de soutien espère désormais la libération prochaine de Christophe Gleizes. Noëlle Lenoir, sa présidente, estime que l'Algérie devra par nécessité diplomatique faire un geste pour libérer le journaliste, condamné par Alger à sept ans de prison pour apologie du terrorisme. 

"Les Allemands ont fait un excellent travail pour persuader les Algériens que c'était à leur détriment que de garder des otages français dans ces conditions-là, notamment parce qu'ils ont des objectifs économiques, de redressement de leur économie. Ils dépendent beaucoup de l'extérieur et ils n'avaient aucun intérêt à garder ces deux otages", assure-t-elle.

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Christophe Gleizes sera jugé en appel le 3 décembre prochain. On ne sait pas pour l'instant si Boualem Sansal, dont la voix est très critique envers Alger, s'exprimera avant cette échéance.