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Ugo Pascolo , modifié à
L'assureur Axa "va se préparer" à délivrer une attestation pour ses employés qui doivent prendre les transports en commun en Ile-de-France aux heures de pointe, ainsi que le demande le gouvernement à partir de la semaine prochaine. Invité d'Europe 1 ce jeudi, son directeur des relations sociales, Jean-Christophe Sciberras, explique toutefois que le télétravail reste privilégié. 
INTERVIEW

Dès le 11 mai, il faudra une attestation de son employeur pour prendre les transports en commun en Île-de-France aux heures de pointe. Une mesure qui fait partie du plan de déconfinement annoncé par le gouvernement ce jeudi après-midi. "Ça vient d'être rendu obligatoire, on va se préparer pour ça", réagit au micro "Grand journal du soir" d'Europe 1, quelques minutes plus tard, le directeur des relations sociales d’Axa assurances, Jean-Christophe Sciberras.

"On va rester en télétravail"

Même si cette nouvelle réglementation doit entrer en vigueur dans quatre jours, le directeur des relations sociales ne semble pas perturbé à l'idée de devoir fournir ce document aux nombreux employés de l'assureur. Et pour cause, "Axa s'est organisé en télétravail ces dernières semaines, ça fonctionne bien, et on va le rester" après le 11 mai, indique-t-il. "On ne va pas mettre nos salariés dans les transports en commun, où on ne sait pas très bien comment cela va se passer." Donc "lundi, seuls ceux dont la présence est absolument nécessaire viendront travailler" sur les différents sites, ce qui représente entre 5% et 10% des salariés. 

Un "volontariat" pour retourner au bureau

Sans compter qu'Axa "respecte le volontariat" de ses salariés : "On ne va pas envoyer les gens de manière forcée au travail." C'est donc potentiellement une pourcentage de salariés encore plus faible qui prendra les transports en commun le 11 mai au matin pour aller travailler. Une situation qui pourrait même perdurer longtemps après le début du déconfinement, puisqu'Axa "sent que jusqu'à l'été, on va rester avec un nombre limité de personnes dans les bureaux".