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Actions de blocages, violences... Bruno Retailleau dénonce une mobilisation du 10 septembre «détournée par l'extrême gauche»

Jean-Baptiste Marty . 1 min

Depuis ce mercredi matin, au moins 250 personnes ont été interpellées partout en France, dont 159 à Paris, lors de la mobilisation du 10 septembre "Bloquons tout". Selon le ministre de l'Intérieur démissionnaire Bruno Retailleau, qui dénonce ces violences, le mouvement a été "détourné et capté par l'extrême gauche".

Alors que les autorités redoutaient un mercredi noir, le mouvement "Bloquons tout" est en train de se transformer en multitudes d'actions violentes. Au moins 250 interpellations depuis ce mercredi matin partout en France, dont 159 à Paris, selon un dernier bilan. Et les violences ont commencé au petit matin. 

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1.000 black blocs ont tenté d'envahir la gare du Nord

Des actions de sabotage ont eu lieu sur les voies ferrées dans le sud-ouest. Les dégradations survenues entre Marmande et Agen ont entraîné des retards de TGV. À Lyon, des casseurs ont incendié des poubelles sur les rails du tramway et à Rennes, un bus a aussi été incendié.

Mais les plus fortes violences ont été commises à Paris, où 1.000 black blocs ont tenté d'envahir la gare du Nord. Plus tôt dans la matinée, des heurts ont éclaté sur le cours de Vincennes, avec un bilan provisoire de deux policiers blessés.

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Bruno Retailleau pointe du doigt l'extrême gauche

Face à cela, Bruno Retailleau pointe du doigt la responsabilité de l'extrême gauche. "Les choses sont désormais très claires, la mobilisation n'a rien d'une mobilisation citoyenne. Elle a été détournée, confisquée, captée par la mouvance de l'extrême gauche, de l'ultra-gauche, appuyée par le mouvement des Insoumis. C'est très clair, notamment dans les modes opératoires", dénonce le ministre de l'Intérieur démissionnaire. 

Ces violences risquent de se poursuivre tout l'après-midi et même jusque dans la soirée. Les policiers et gendarmes s'attendent à un durcissement des actions, mais ils sont prêts, le dispositif mis en place tient. Sur les 1.400 points d'intérêts vitaux, c'est-à-dire les sites essentiels à défendre, aucun n'a pour le moment été atteint par les manifestants.