1:19
  • Copié
Mathieu Charrier, édité par Maxime Dewilder , modifié à
Le nouveau test pour détecter le coronavirus, baptisé "EasyCov", sera commercialisé dans les prochaines semaines. Sa particularité ? Il s'agit d'un test salivaire à la fiabilité aussi bonne qu'un test PCR, selon ses concepteurs, mais avec beaucoup moins de contraintes.

Résultat plus rapide, coût moins élevé, test moins désagréable à faire que le test PCR... la promesse des concepteurs d'EasyCov, le nouveau test pour détecter le coronavirus commercialisé dans les prochaines semaines, a tout pour réjouir. Mais, dans le détails, comment ce test fonctionne-t-il ? Voici quelques éléments d'explication.

Premièrement, les résultats devraient être disponibles une heure environ après le test, contre 24 heures actuellement avec un test PCR. Ensuite, son prix s’élèvera à 45 euros, donc deux fois moins cher que les tests précédents. Enfin, fini le coton-tige à enfoncer au plus profond du nez : il suffit maintenant de grattouiller sous la langue du patient et de chauffer le prélèvement à 65 degrés avec des réactifs; et ce pendant 30 minutes.

Pas remboursé par la Sécurité sociale

Le test serait donc plus facilement déployable dans les aéroports, par exemple, pour tester des voyageurs en provenance de pays à risque ou dans une entreprise qui souhaite proposer des tests à ses employés.

Un problème tout de même, malgré une première étude qui évalue l'efficacité d'EasyCov au même niveau qu'un test PCR, ce test salivaire ne sera pas remboursé par la Sécurité sociale. Et, surtout, son déploiement semble prendre plus de temps que prévu. Annoncé pour courant juin, il ne sera finalement pas disponible avant, au mieux, début juillet.