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Laetitia Drevet
Alors qu'en pleine épidémie de coronavirus les CHU français arrivent à saturation, les cliniques privées se mobilisent en renfort. "Nous échangeons du matériel, des patients. Quand le CHU ne peut plus opérer, on le fait", explique Bruno Leray, ​président du directoire de Courlancy, une clinique privée de Reims, au micro d'Europe 1.

Les cliniques privées aussi sont sur le pied de guerre. Alors que l'épidémie de coronavirus progresse encore en France, les CHU s'attendent à être débordés de façon imminente. Pour les soulager autant que faire se peut, les cliniques privées ont elles aussi déclenché leurs plans blancs. 

"Depuis le 4 mars, nous travaillons avec le CHU en coordonnant nos équipes médicales", affirme ainsi Bruno Leray, ​président du directoire de Courlancy, une clinique privée de Reims, invité d'Europe 1 vendredi matin. Il explique discuter "tous les jours" avec la directrice de l'hôpital public. "Nous échangeons du matériel, des patients. Quand le CHU ne peut plus opérer, on le fait", précise-t-il. 

Les hôpitaux de la région tiennent, "pour l'instant", affirme Bruno Leray. Mais la saturation est imminente. "J'ai discuté hier avec la directrice du CHU : samedi, on sera probablement débordés au niveau des urgences", déplore-t-il. A Reims comme ailleurs, c'est le service de réanimation qui pose le plus problème : "On peut trouver du personnel supplémentaire, mais nous sommes loin d'avoir assez de capacité."