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Coronavirus : le professeur Raoult ne participera pas aux prochaines réunions du conseil scientifique

Europe 1 avec AFP - Mis à jour le . 2 min
Didier Raoult soulève autant d'espoirs que de débats en recommandant la chloroquine.

Le professeur Didier Raoult, qui fait polémique en recommandant la prise de chloroquine contre le coronavirus, n’assistera pas aux prochaines réunions du conseil scientifique réuni autour du gouvernement. Il n’a cependant pas démissionné.

Didier Raoult se met en retrait du conseil scientifique. Le professeur de l’IHU de Marseille, qui fait polémique en recommandant la prise de chloroquine contre le coronavirus , ne participera plus aux prochaines réunions du collège d’experts qui conseille l’exécutif sur la maladie.

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"Didier Raoult n'a pas démissionné du conseil scientifique. Occupé à la direction de l'IHU méditerranée infection, il ne participera pas aux prochaines réunions", a déclaré un porte-parole de l'IHU, démentant des informations des Echos assurant que le Pr Raoult "claquait la porte" de ce conseil.

Il teste la chloroquine sur ses patients

Sur les deux premiers avis (datés du 12 et 14 mars) de ce conseil, rendus publics par le ministère de la Santé, le nom du professeur Raoult figure avec la mention "excusé". Par contre son nom ne figure pas dans la liste des membres sur le troisième avis, daté du 16 mars.

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Didier Raoult, directeur de l’Institut Hospitalo-Universitaire (IHU) Méditerranée infection et spécialiste reconnu des maladies infectieuses, teste actuellement la chloroquine - un antipaludéen - sur des patients atteints du Covid-19. Dimanche, son équipe a annoncé son intention d'administrer "à tous les patients infectés" son traitement hydroxychloroquine + azithromycine. 

Un traitement autorisé uniquement par les cas graves de coronavirus

Plusieurs élus font monter la pression pour généraliser rapidement l'utilisation de la chloroquine. Quant à Donald Trump, il en a vanté les mérites à plusieurs reprises. Mais la communauté scientifique est loin de partager cet avis.

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Le ministre de la Santé Olivier Véran a indiqué lundi qu'il s'apprêtait à autoriser le traitement par hydroxychloroquine mais uniquement pour les formes graves et dans un cadre hospitalier "sur décision collégiale des médecins" et a promis un arrêté sur le sujet. "En l'absence de toute donnée probante", il est en revanche exclu de le prescrire dans la population générale ou pour des cas non sévères.