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Un référendum sur l'immigration serait «hypocrite» selon la députée Maud Bregeon

Europe 1 - Mis à jour le . 1 min

Dans une émission fleuve diffusée mardi soir sur TF1, Emmanuel Macron s'est vu poser un bilan sur ses sept ans de mandat. Parmi les grandes thématiques évoquées figurait son souhait de proposer prochainement plusieurs référendums aux Français. Mais pour Maud Bregeon, invitée du Grand Rendez-vous Europe 1/CNews/Les Échos, ils ne doivent pas se faire sur n'importe quel sujet.

Faut-il un référendum sur l'immigration en France ? Depuis plusieurs mois, la question se glisse dans le débat public après l'annonce du chef de l'État sur son souhait d'organiser plusieurs référendums dans les prochains mois. Si certains le plébiscitent, d'autres sont plus frileux, comme la députée macroniste Maud Bregeon, ancienne porte-parole du gouvernement.

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Invitée du Grand Rendez-vous Europe 1/CNews/Les Échos elle se justifie : "Je n'y suis pas défavorable, faut-il encore que cela rentre dans le champ constitutionnel. J'ai tendance à répondre en matière d'immigration qu'à titre personnel, je n'ai pas besoin d'un référendum pour savoir ce que les Français attendent. Et il y a quelque chose au fond d'un peu hypocrite à dire qu'il faudrait un référendum sur l'immigration comme si on ignorait les moyens d'actions", détaille-t-elle au micro de Pierre De Vilno.

Vers une nouvelle loi immigration ?

Pour la députée, il faudrait remettre sur la table parlementaire le débat, un an après le vote de la loi immigration dont plusieurs mesures phares, comme le conditionnement des aides sociales à une certaine durée de résidence sur le sol français ou encore le délit de séjour irrégulier, se sont vues être retoquées par le Conseil constitutionnel pour des raisons de forme.

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"Les Français veulent davantage d'ordre, davantage d'autorité, davantage de maîtrise des flux migratoires. Personne n'a besoin de référendum pour savoir cela. (...) Et moi je suis favorable à ce qu'on puisse de nouveau débattre de ces mesures au Parlement, de telle sorte que le Parlement les adopte et je suis convaincue qu'on trouvera une majorité", complète Maud Bregeon, évoquant d'autres propositions comme la durée de maintien en centre de rétention administratif pour les étrangers reconnus coupables de viols ou de meurtres par exemple.

"L'idée qu'il y aurait absolument besoin d'un référendum pour avancer est fausse, on a la possibilité d'avancer et il est de la responsabilité du gouvernement de faire des propositions législatives et de permettre au Parlement d'en débattre", conclut-elle.