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Sébastien Lecornu, les oppositions et le socle commun… les consultations à Matignon se poursuivent

Arthur de Laborde - Mis à jour le . 1 min

Sébastien Lecornu enchaîne les consultations avec syndicats et partis à l’approche de la mobilisation sociale de jeudi. Malgré quelques concessions, le Premier ministre reste sous forte pression et peine à trouver un accord politique, entre exigences du PS, menaces patronales et appels au blocage des oppositions.

Sébastien Lecornu poursuit ses consultations, à quelques jours des manifestations de jeudi. Rendez-vous aujourd'hui avec les syndicats comme la CGT, la CFTC, la CFCGC et la CPME. Puis le Premier ministre recevra le Parti socialiste mercredi.

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A ce stade, Sébastien Lecornu se donne du temps pour composer son gouvernement, mais la pression monte. Effectivement, Sébastien Lecornu joue la carte de la prudence, discrétion et humilité martèlent ses soutiens. Le Premier ministre ne veut pas enflammer le débat alors que le calendrier social en particulier est pour le moins chargé.

A commencer par cette mobilisation de l'intersyndicale ce jeudi 18 septembre mais aussi quelques jours plus tard le 26 septembre. La FNSEA appelle, de son côté, à ressortir les tracteurs et le MEDEF brandit la menace d'une grande mobilisation patronale si les impôts des entreprises augmentent.

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Sébastien Lecornu dévoile ses pistes

Dans ce contexte, Sébastien Lecornu multiplie les gestes, abandon de la suppression des deux jours fériés, confirmation que le dossier des retraites ne sera pas rouvert, usage du 49-3 qu'il dit vouloir tout faire pour l'éviter, ou encore suppression des privilèges à vie pour les anciens membres du gouvernement. Des annonces censées dessiner un chemin, mais pour l'heure, elles ne changent rien à l'équation politique.

Autrement dit, à ce stade, un accord de non-censure vital pour Sébastien Lecornu est encore très loin d'être acquis. D'abord, car Sébastien Lecornu a besoin du Parti socialiste et le PS fait monter les enchères.

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Taxe Zucman sur les hauts patrimoines, suppression de la réforme des retraites, des conditions difficilement envisageables par Matignon, au risque de perdre le soutien des Républicains qui préviennent qu'ils ne s'aligneront pas automatiquement.

Dans ce jeu d'équilibriste, le Rassemblement National réclame la dissolution. La France Insoumise, elle, parie sur le blocage et espère prospérer sur l'instabilité. Résultat, on voit mal, malgré les consultations à ce stade, les marges de manœuvre que Sébastien Lecornu va bien pouvoir dégager.