Publicité
Publicité

Pacte de non-censure : les socialistes demandent des concessions au Premier ministre

Alexis Delafontaine . 1 min

Qui sera nommé dans le prochain gouvernement ? Alors que Sébastien Lerconu poursuit ses consultations avec les différents groupes politiques, il n'a reçu que des réponses négatives de la part des socialistes. Le parti à la rose marche sur un chemin de crête, entre l'appel à des concessions de la part du Premier ministre et la volonté de trouver un pacte de non-censure.

Recherche gouvernement désespérément. Depuis sa nomination à Matignon le 9 septembre, Sébastien Lecornu le sait, il doit faire face à l'épineuse équation de nommer un gouvernement capable de résister à la censure. Alors que la droite est particulièrement exigeante avec le nouveau Premier ministre, le Parti socialiste est davantage réservé. 

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Le chef du gouvernement sait qu'il devra négocier avec les socialistes et a même envisagé de faire entrer certains députés dans son équipe. Des invitations déclinées par tous les concernés, bien qu'ils se disent ouverts au dialogue. 

La crainte d'une dissolution de l'Assemblée nationale

Les socialistes restent très amers de la nomination de Sébastien Lecornu. Mais pour éviter une crise de régime, le patron des socialistes Olivier Faure, souhaite aboutir à un accord de non-censure, comme ce fut le cas en février dernier avec François Bayrou.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

En revanche le parti à la rose demande plusieurs concessions, comme la suspension immédiate de la réforme des retraites et la création de la taxe Zucman. "Je pense que ce sont les plus aisés qui doivent être appelés. Soit sous la forme d'un impôt sur le patrimoine, soit avec un renforcement de l'imposition sur les revenus du capital", explique l'ancien président François Hollande.

Toujours selon le député de Corrèze, "ce ne sont pas les revenus du travail qui se sont considérablement accrus, ce sont les revenus du capital. Donc il est normal qu'il y ait une plus forte contribution pour ces revenus-là". 

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Olivier Faure demande également à Sébastien Lecornu de renoncer à l'utilisation de l'article 49.3. Le chef des socialistes pourrait cependant revoir ses demandes à la baisse afin d'éviter une nouvelle dissolution. Et ce, car en cas de législatives anticipées, la guerre entre le PS et LFI serait relancée et les socialistes pourraient perdre entre 30 à 40 députés.