Respect du confinement : "Jusqu'au 11 mai, on ne lâchera rien", assure Christian Estrosi

Christian Estrosi était l'invité de la matinale d'Europe 1.
Christian Estrosi était l'invité de la matinale d'Europe 1. © Europe 1
  • Copié
Ariel Guez , modifié à
Invité de la matinale d'Europe 1, le maire de Nice Christian Estrosi est revenu sur la gestion de la crise sanitaire du coronavirus en France. Interrogé sur le possible relâchement des Français dans le respect du confinement pour le week-end du 1er mai, il "invite chacun à se ressaisir", affirmant que la police à Nice allait redoubler de vigilance. 
INTERVIEW

Les Français vont-ils respecter le confinement jusqu'au bout ? Alors que les premières cartes du déconfinement espéré au 11 mai ont été publiées hier, le maire de Nice Christian Estrosi alerte au micro d'Europe 1 sur un éventuel relâchement des Français. Invité de la matinale de Matthieu Belliard, il explique que depuis l'annonce de la date du 11 mai, "un certain nombre de nos concitoyens" pensent "qu'ils sont déjà dans une phase de déconfinement". "Dans toutes les villes de France", précise-t-il. 

"Nous sommes dans le confinement, pas dans le déconfinement"

C'est pour cela qu'il lance un appel à ses administrés et prévient qu'avec le préfet des alpes Maritimes, ils vont "redoubler d’efforts", pendant le week-end du 1er mai, avec une présence dans les rues niçoises de la police municipale et nationale.

"Je ne relâcherai rien", affirme Christian Estrosi au micro d'Europe 1. S'il juge qu'une "immense majorité de citoyens se comportent de manière très disciplinée et exemplaire", "une minorité se relâche et se comporte mal". "Nous serons sans concessions en termes de sanctions", prévient le maire de Nice, martelant que "jusqu'au 11 mai, on ne lâchera rien". "Nous sommes dans le confinement, pas dans le déconfinement", résume-t-il. 

"On va redoubler d’efforts"

Et pour soutenir son propos, Christian Estrosi explique que dans sa ville, le nombre de PV quotidiens dressés pour non-respect du confinement est proche de 500. Il y a quelques semaines, il était autour de 300, raconte-t-il. "On voit que cet indicateur montre qu’il y a un relâchement", regrette le maire de Nice. 

"On va redoubler d’efforts avec les drones, avec les hélicoptères et avec les annonces sur les caméras de vidéo-surveillance", jusqu'à la fin du confinement, prévient l'élu Les Républicains, avec une attention toute portée sur le week-end du 1er mai. "Ce ne doit pas être un week-end de confort ou de relâchement. Au contraire, j’invite chacun à se ressaisir", conclut-il au micro d'Europe 1.