Rapport sur l'entrisme des Frères musulmans : selon Sébastien Chenu, le gouvernement l'a depuis plusieurs mois et «n'a rien fait»
Un rapport des services de renseignement dresse un tableau alarmant de l'influence des Frères musulmans en France. Pour lutter contre ce phénomène, Emmanuel Macron a demandé au gouvernement des mesures dans les prochains jours. Dans "La Grande Interview", Sébastien Chenu dénonce l'inaction de l'État qui avait ce rapport sur la table "depuis des mois".
Ce mercredi, lors d'un Conseil de défense et de sécurité nationale, le gouvernement, ainsi que le président de la République, ont examiné un rapport qui se veut alarmiste sur l'influence des Frères musulmans sur le territoire français. Emmanuel Macron a, par ailleurs, demandé au gouvernement de faire des propositions de mesures dans les prochains jours.
"Il faut interdire les Frères musulmans"
Dans La Grande Interview Europe 1-CNews, Sébastien Chenu, vice-président du Rassemblement national et député du Nord, dénonce l'attitude du gouvernement qui ouvre "les yeux alors qu'ils font partie du problème". Il rappelle qu'avec Marine Le Pen, depuis 2017, "nous dénonçons cet entrisme de l'islam le plus radical à travers les Frères musulmans dans notre société et nous l'avons fait sous les insultes".
Le vice-président du RN appelle à changer de paradigme : "La politique des petits pas face à ces immenses défis, face à ses immenses dangers, ne produira que des mini-résultats". Pour lutter contre cet entrisme, il faut s'attaquer à l'immigration qui "fait naître la possibilité pour les Frères musulmans de semer leurs petites graines partout dans la société. Et puis il faut, non seulement une volonté de faire, mais il faut des actes. Il faut interdire les Frères musulmans".
Selon Sébastien Chenu, Bruno Retailleau "parle comme le Rassemblement national, mais il travaille comme la Macronie". Enfin, il conclut en disant que le gouvernement et le président de la République "ont ce rapport sous la main depuis des mois. Et qu'en ont-ils fait ? Rien, il ne s'est rien passé".