Olivier Véran, le porte-parole du gouvernement. 0:59
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La réforme de l'assurance chômage était au menu du Conseil des ministres ce mercredi. Si le système actuel est prolongé, du changement est à prévoir d'ici un an. Le gouvernement entend répondre aux difficultés de recrutement en faisant évoluer les conditions d'indemnisation des chômeurs, selon la conjecture.

C'est l'un des gros morceaux du quinquennat d'Emmanuel Macron. La réforme de l'assurance chômage était inscrite à l'ordre du jour ce mercredi lors du Conseil des ministres. Plusieurs changements sont à prévoir d'ici un an, le gouvernement souhaitant mieux appréhender les difficultés de recrutement. Pour ce faire, une évolution des conditions d'indemnisation des chômeurs, en fonction de la conjoncture, fait partie des solutions étudiées. 

"À terme, nous voulons rendre l'assurance chômage plus incitative et plus protectrice", a déclaré Olivier Véran, le porte-parole du gouvernement, à la sortie du Conseil des ministres. "La bonne santé de notre marché du travail est l'occasion de mener des réformes que notre système attend depuis longtemps et qui permettront d'atteindre le plein emploi lorsque la période est propice au plein emploi", a-t-il ajouté.

Des adaptations possibles

"Lorsqu'il y a beaucoup d'emplois disponibles à pourvoir, le régime de protection d'assurance chômage doit être plus incitatif pour aller chercher un emploi", insiste l'ancien ministre de la Santé. À l'inverse, Olivier Véran promet qu'en cas de situation plus tendue sur le marché de l'emploi, des adaptations seront possibles.

"Si nous devions connaître à nouveau des périodes de chômage plus intenses que celles que nous connaissons aujourd'hui, alors le régime doit assurer la protection de celles et ceux qui ne peuvent pas accéder au marché du travail parce qu'il n'y en aurait pas de disponible", a-t-il conclu.