Perte de confiance, isolé sur la scène internationale... Emmanuel Macron face au risque d'effacement
Au plus bas dans les sondages, Emmanuel Macron se retrouve également isolé sur la scène politique nationale, mais aussi internationale. Pour le président de la République, le risque d'effacement n'a jamais été aussi réel.
Très peu présent sur le terrain ces dernières semaines, Emmanuel Macron se rend ce mardi en Charente-Maritime. Le président va participer à La Rochelle aux assises de l’économie de la mer et devrait se rendre à Rochefort. C'est la première fois depuis un mois et demi que le chef de l'État fait un déplacement.
Une défiance qui gagne ses propres rangs
Car, avec une cote de confiance de 11%, l’heure n’est plus aux bains de foule, aux longs applaudissements et aux selfies par dizaines pour Emmanuel Macron. Il le sait, il est au plus bas et les Français tournent la page du macronisme. En un mois, le chef de l’État a perdu 5 points de popularité dans le baromètre du Figaro Magazine et sa cote de confiance frôle les 10%, le pire score enregistré par un président sous la Ve République.
La défiance gagne ses propres rangs. Ainsi, un à un, Emmanuel Macron voit ceux qu’il a placé, nommé, promu... le lâcher. Alors que Gabriel Attal dit ne plus le comprendre, Edouard Philippe appelle de son côté à sa démission. En clair, ses amis d’hier deviennent ses plus terribles ennemis.
Un président malmené également sur un plan international
Seuls quelques-uns, généralement historiquement issus des rangs des LR, comme Gérald Darmanin, Rachida Dati ou encore Catherine Vautrin, restent loyaux, ce qui ne suffit pas à enrayer la chute.
Une chute qui dépasse le cadre de nos frontières. À l’international, le macronisme a également atteint ses limites. Ridiculisé par Alger, le locataire de l’Élysée, qui a abandonné toute ambition en Afrique, ne peut s’attribuer aucun succès au Proche-Orient ou en Ukraine.