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Nouvelle-Calédonie : «la France doit être, selon la Constitution, une et indivisible», rappelle Laurent Jacobelli, porte-parole du Rassemblement national

Europe 1 . 1 min

Laurent Jacobelli, député et porte-parole du Rassemblement national, estime que le gouvernement a mené seul les discussions sur la réforme pour la Nouvelle-Calédonie. Il appelle à un examen approfondi du texte, soulève des questions sur l’unité nationale et n’exclut pas une révision constitutionnelle, sous conditions.

Interrogé au micro d'Europe 1 sur le projet d’accord institutionnel pour la Nouvelle-Calédonie, Laurent Jacobelli, député de la Moselle et porte-parole du Rassemblement national, a déclaré qu’un compromis aurait nécessité, selon lui, "de consulter et de travailler avec toutes les forces de Nouvelle-Calédonie, mais aussi toutes les forces en France".

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Il a rappelé que Marine Le Pen s’était rendue sur le territoire et qu’elle avait demandé à participer aux négociations, estimant que le gouvernement "a travaillé seul" et que la présence de la la députée aurait "probablement facilité les choses".

Le député RN a indiqué que son parti examinera "dans le détail" le contenu du projet, en soulevant plusieurs interrogations, notamment sur les notions de souveraineté, d’État dans l’État et sur la compatibilité du texte avec la Constitution : "Dans quelle mesure peut-on parler de souveraineté ? La notion est nouvelle et probablement compliquée aussi quand on sait que la France doit être, selon la Constitution, une et indivisible". 

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Des interrogations sur la double nationalité et l’avenir économique

Concernant la proposition d’une double nationalité française et calédonienne, Laurent Jacobelli a affirmé que le Rassemblement national travaillait encore sur ce point en qualifiant la situation de "question constitutionnelle surprenante".

Le député de la Moselle a par ailleurs estimé qu’il manquait surtout "une ambition économique" dans le texte, considérant que la "cohésion de la Nouvelle-Calédonie" passait aussi par "la fin des incertitudes" économiques.

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Sur une éventuelle révision constitutionnelle, Laurent Jacobelli a affirmé que son parti n’était "fermé à rien", tout en mentionnant des "points de vigilance" sur l’unité nationale.