Nouvelle-Calédonie : Emmanuel Macron salue un «accord historique», Jean-Luc Mélenchon dénonce un bouleversement des principes de la France
C'était le sommet de la dernière chance voulu par Emmanuel Macron. Après dix jours de négociations près de Paris, la Nouvelle-Calédonie a trouvé son accord entre Indépendantistes et Loyalistes. Accord jugé historique avec un État de Nouvelle-Calédonie dans la République. Un soulagement pour Emmanuel Macron qui a réuni à l'Élysée l'ensemble des acteurs de cet accord.
Après dix jours de négociations, un accord a finalement été trouvé entre les indépendantistes et les non-indépendantistes. Au début de la réunion à l'Élysée entre Emmanuel Macron et l'ensemble des acteurs qui ont mené à cet accord, le chef de l'État a tenu à saluer le travail des négociateurs et du gouvernement.
"Merci pour ces dix jours de négociations intenses depuis l'ouverture de ce sommet, ici même, le 2 juillet dernier. Le travail qui a été fourni ces derniers jours a permis d'obtenir ces dernières heures un accord historique".
La création d'un État de Nouvelle-Calédonie au sein de la République française
L'heure est désormais au respect, à la stabilité et à l'addition des bonnes volontés pour bâtir un avenir partage, ajoute le président de la République. Depuis les émeutes de l'an passé, la situation semblait bloquée pour Emmanuel Macron. Mais depuis l'arrivée de Manuel Valls au ministère des Outre-mer, l'ancien Premier ministre a permis de reprendre les discussions et d'aboutir à l'accord de ce samedi.
La création d'un État de Nouvelle-Calédonie au sein de la République française permet donc de satisfaire les deux camps, avec plus d'autonomie d'un côté, et le renouvellement de l'appartenance à la France de l'autre. Seul Jean-Luc Mélenchon s'inquiète des conséquences constitutionnelles de cet accord et dénonce un bouleversement profond de nos principes, lui qui plaide pour une indépendance totale de la Nouvelle-Calédonie depuis les années 1980.