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Nouveau gouvernement : Emmanuel Macron va-t-il nommer un Premier ministre de gauche ?

Arthur De Laborde . 1 min

Emmanuel Macron a demandé à Sébastien Lecornu de mener "d'ultimes négociations" d'ici à mercredi soir pour tenter de trouver une solution afin de sortir le pays de la crise politique. En cas d'échec, le chef de l'Etat a promis de prendre ses responsabilités. Mais alors, le président pourrait-il nommer un Premier ministre de gauche ?

La pression monte au sommet de l'État. Sébastien Lecornu n'a plus que 24 heures pour négocier. Le Premier ministre démissionnaire a jusqu'à mercredi soir pour tenter de trouver une solution afin de sortir le pays de la crise politique, sans quoi Emmanuel Macron promet de prendre ses responsabilités. Plusieurs options sont toujours sur la table, dont la dissolution

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"La dissolution, c'est la seule issue"

Effectivement, l'hypothèse paraît crédible en tout cas. Emmanuel Macron a reçu ce mardi après-midi la présidente de l'Assemblée, Yaël Braun-Pivet, et le président du Sénat, Gérard Larcher. Des consultations loin d'être anodines puisqu'elles sont en principe obligatoires avant toute dissolution de l'Assemblée, selon l'article 12 de la Constitution. 

"La dissolution, c'est la seule issue", analyse d'ailleurs un poids lourd de la Macronie. "Le Président prendra ses responsabilités", martèle encore ce mardi soir son entourage. Deux autres options restent sur la table. D'abord la démission, scénario que le chef de l'État a d'ores et déjà écarté. 

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Une cohabitation réclamée par la droite et la gauche

Ensuite, la nomination d'un nouveau Premier ministre. À droite comme à gauche, certains plaident pour une cohabitation. Le patron des Républicains, Bruno Retailleau, y voit une façon d'éviter toute fusion avec le macronisme. Le ministre de l'Intérieur démissionnaire est reçu ce mardi soir à Matignon, séparément de Laurent Wauquiez. 

De son côté, le Parti Socialiste réclame lui aussi une cohabitation. Cette fois avec un gouvernement construit autour d'une personnalité de gauche. Les dirigeants socialistes seront, eux, reçus mercredi à 10 heures par Sébastien Lecornu. En prenant le risque que ce Premier ministre de gauche ne soit pas censuré, ce qui est un coup de poker, comme on dit en politique.